Pendant que Hollande passe au 20h sur France 2, Laurence Ferrari (vissée sur son siège de femme tronc par le PDG de la chaine nous annonce son départ. Tout un symbole. Avec trois millions de spectateurs en moins pendant son quaternat il fallait faire quelque chose. C'est elle qui prend l'initiative. Alors mois je dis aux mauvaises langues qui ne trouvent de beauté que dans le privé et de défauts que dans le public : voilà une belle réussite pour France 2. Et pour les Cassandre sarkozystes, qui nous annonçaient plus d'impôts avec le PS, refaire de la PUB sur France 2 quand on fait plus d'audience, voilà une manière d'enrichir notre Etat sans nécessairement faire les poches des riches. Merci François.

Il fallait un jour les inviter. Mais Qui ? ben les ex-propriétaire du 89 rue de la Roquette. C'est chose faite. Invitation à déjeuner un de ces samedi du mois de mai, pour Caterina et Jérôme. Stress total puisqu'il ne reste quasiment rien de la décoration "marrakobobo" de l'ex maitresse de maison. Ils arrivent à 1h00 pétante au menu lapin aux girolles et en dessert un gâteau à la rhubarbe avec son coulis de fraise et sa chantilly maison. Je sais, je prends des risques. Une chance sur deux que les invités n'aiment pas la rhubarbe ou le lapin. Mais bon comme je me dis qu'il y a encore moins de chance qu'ils aiment la rénovation de la maison qui est à 180° des orientations précédentes. Je me dis que pourri pour pourri je tente ma chance. Et c'est le bingo non seulement ils aiment le repas mais aussi la déco. "Oh il y a de couleur, de la chaleur, c'est pas comme avant. 2 heures plus tard les enfants arrivent et c'est un plébiscite. Comm...

Depuis une semaine, nous hébergeons Frank et son ami Agustin le temps que les travaux soient finis dans son nouvel appartement (c'est à dire nous le savons tous, sauf eux, pour un HDI (Herbergement à Durée Inderterminé). Agustin étant de Madrid, il fallait qu'en bonne hôtesse j'organise une petite fête en l'honneur de l'amitié franco-espagnole, enfin plutôt espagno-française, ça sonne mieux vu la récente histoire espagnole. Pour l'occasion une petite teinture en brune me semblait appropriée ainsi que le port de mon chapelet souvenir de mon calvaire en fille du même nom. Pour l'occasion Bobby s'est métamorphosé en en minotoro après avoir fait le matin la bonne espagnole. Il ne restait plus qu'à faire une petite tortilla et une soupière de sangria pour que notre soirée soit une grande réussite. Seul petit problème mes seins PIP m'ont lâchés au moment où j'enlevais ma jupe pour une séance...

Difficile de ne pas voir au travers de cette nouvelle œuvre de Daniel Buren une allégorie du nouveau monde qui s'ouvre devant nous. D'un coté, le 19ème siècle nous lègue le Grand Palais avec son dôme symbole de la bulle médico-technique qui nous protège de la nature et qui finalement immunise de plus en plus l'humanité des aléas de la vie depuis plus d'un siècle. De l'autre les cercles colorés  imaginés par Buren nous renvoient à nos propres cercles ceux de nos amis, ceux de Facebook. La domestication de la lumière et de l'information qui transite à sa vitesse nous permet plus que jamais de devenir un animal social. En se touchant chacun de ces cercles forme un réseau multicolore qui nous figure ainsi le tissu que forme rapidement les amis ne nos propres amis. Ainsi si nous avons tous 100 amis, les amis de mes amis représentent déjà un groupe d'un million de personnes. Ce nouveau monde fait de cercles sociaux n'est pas plus virtuel que ne l...

En discutant avec nos coiffeuses, on se rend compte que, à quelques jours du 2ème tour, nombre d'électeurs sont encore dubitatifs sur leur choix. A y regarder de plus près ce n'est pas si étonnant, tant les cartes sont aujourd'hui brouillées. D'un coté on a un parti socialiste dont le nom parait désuet et qui traine derrière lui quelques bonnes casseroles tout au long du 20ème siècle. De l'autre on a la droite qui crie "Non au socialisme, à l'assistanat et aux fonctionnaires". La réalité on la connait de droite ou de gauche depuis 1945, l'Etat est devenu de plus en plus social pour encadrer un marché du travail qui s'en passerait bien. Ainsi le poids de l'Etat dans les 60 dernières années a plus que doublé, les prélèvements aussi. La droite comme la gauche a toujours eu recours à plus d'état pour mieux gérer les intérêts de ses concitoyens. Pourtant depuis les accords de Maastricht nous savions que notre déficit devait se limiter à moi...