C'est la DSK TA

Tout semblait aller bien dans le meilleur des mondes : les grecs donnaient leurs 12 points à la France au concours de l'Eurovision pour sauver notre Amaury de sa déculloté, en échange de quoi notre DSK national allait leur accorder ce lundi une petite rallonge histoire que la zone Euro ne se fasse pas trop vite enculée par les grecs.
Mais ne voilà ti pas qu'une femme de chambre du Sofitel de times square nous fait vaciller tout ce fragile équilique macro économique, ou ne devrait-on pas dire maquereau-économique sous la présidence au FMI de DSK, avec des grecs qui vont se retrouver demain face à un directeur adjoint d'une nationalité incertaine, alors que leurs 12 points ont bel et bien été donnés à l'hexagone. Pour ceux qui ne sont pas comme moi et Bobby des grands spécialistes de cette grand messe de la chanson, l'Eurovision reste avant tout, au moment des votes, une occasion inespérée de réviser sa géographie.
On pourrait même dire qu'il s'agit pour ceux qui en sont restés à la Yougoslavie, une occasion historique de voir en quoi le néo-régionalisme européen peut influer sur la destinée de la chanson de notre vieux continent. Malgré toutes ses alliances (nos seuls alliés indeffectibles étant dans notre cas nos ami belges quasi appatrides), la morale de l'histoire est bien sûr toujours la même , c'est le pétrole ( de Bakou cette fois-ci ) qui gagne. Ca nous rassure car l'Eurovision aujourd 'hui c'est un sacré budg.... On s'étonne quand même de voir comment France3 peut avoir autant de discernement pour trouver le N°2 et le N°3 à savoir l'Italie et la Suède, qui ont été invités, par Catherine (Lara) et Laurent (Boyer) la semaine précédente et autant d'aveuglement pour voir en notre pauvre Amaury un futur champion de la variété néo-kitsh-euro-orientale. Mais quand on pense que la majorité des français pensait que DSK pouvait être notre président on peut les pardonner.