Le paradis pieds nus
La démarche est toujours la même on investit l'espace en définissant des sentiers et puis on plante sur chaque coté pour faire de ce petit coin de maquis un jardin botanique de plantes méditerranéennes. Suit ensuite arrosage et paillage et enfin la consécration des lieux revisités par un accès pavé. Superflu, peut-être même inutile, mais l'homme n'est t-il pas un dieu qui s'ignore et qui ne peut s'empêcher de faire le monde à son image. Et pour moi pas question de marcher pieds nus dans le maquis qui me sert de paradis sans l'aide d'un ruban de civilisation.
La construction d'un paysage nous met face au paradoxe qu'une partie vaut mieux que le tout. C'est en divisant que l'on crée un nouveau tout plus grand que l'ancien. Ce que la voie en terre ne parvient pas à faire malgré son intention, la voie en pierre le réalise par conviction. La nature mouvante et insaisissable se fige et se transforme de ce fait en paysage et la propriété privée devient un grand jardin pour aujourd'hui et pour demain.
La Via dallée
La via en cours de dallage
La via en terre
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