Very bad tripes 2
Les
visites c'est l'après-midi. Bobby va donc pouvoir venir me voir et
découvrir ma fermeture éclair aux 26 agrafes que le bloc m'a
confectionnée...... à suivre.
A 14h00 Bobby arrive, il faut bien s'en remettre à l'évidence, ce qui devait être une intervention rapide en moins de 24h00 selon les dires de notre chir, s'est transformée en une intervention plus lourde avec à la clef une hospitalisation annoncée à la louche à une semaine. En plus d'annuler notre voyage pour la Californie, il allait falloir revoir notre stratégie de com. Et bien oui, le plus difficile quand on a un gode coincé dans le cul, une fois l'extirpation effectuée c'est de savoir ce que l'on va pouvoir dire.
Notre stratégie initiale de communiquer sur une intervention type hémorroïdes ne tenait plus du tout la route avec le maxi zip que je venais de me récupérer en dessous du nombril. On réfléchit vite et on décide de jouer notre joker "appel à un ami". "Allo Fred, ils nous ont sortis le gode par devant qu'est ce qu'on fait ?". Vous n'avez qu'à dire que c'est une occlusion intestinale. Woua, ça sonne vachement médical, et ça s'opère par devant. Le problème c'est que ni Bobby ni moi n'avons la moindre notion de médecine.
Une fois Bobby reparti pour porter la bonne parole de mon grand malheur auprès de nos proches, il réalise vite qu'à part dire "occlusion intestinale" en boucle, il n'aura pas grand chose à donner à ronger comme os à nos amis en mal de savoir les inévitables pourquoi et comment de ce qui m'est arrivé. En plus Bobby doit supporter ce truc tout seul et a besoin aussi de se confier pour mieux vivre notre accident sexuel. La version hémorroïdes donnée en avant première aux mères doit être revue et corrigée. Bon tant pis, se dit Bobby en arrivant à Victor Hugo, je balance tout. L'occlumachin je ne la sens pas, il n'y a bien que Jérôme Cahuzac qui croit encore pouvoir s’arque bouter sur un mensonge dans un monde sur-informé. Le seul moyen de mentir aujourd'hui réside dans la sur-information non dans le déni. Or sur l'occlusion intestinale ni Bobby, ni moi, n'étions capables de rivaliser en information sur ce sujet, surtout avec une bonne partie de nos proches qui trampouillent dans la médecine.
Il ne restait plus qu'à dire la vérité. Bobby balance toute l'histoire, Benoist demande quelques précisions sur ce qui m' a été glissé, un peu comme des beaux parents demanderaient des précisions sur la taille de la bague de fiançailles. Ben oui parce que tout ça se passe dans un contexte de mariage cet année.
Ensuite la nouvelle se propage vite mêlant compassion et amusement sur un air de : "Cindy est à la maternité elle vient d'accoucher d'un gode avec césarienne".
De mon côté je commence à découvrir la réalité de l'hôpital au beau milieu d'un week-end pascal...
A 14h00 Bobby arrive, il faut bien s'en remettre à l'évidence, ce qui devait être une intervention rapide en moins de 24h00 selon les dires de notre chir, s'est transformée en une intervention plus lourde avec à la clef une hospitalisation annoncée à la louche à une semaine. En plus d'annuler notre voyage pour la Californie, il allait falloir revoir notre stratégie de com. Et bien oui, le plus difficile quand on a un gode coincé dans le cul, une fois l'extirpation effectuée c'est de savoir ce que l'on va pouvoir dire.
Notre stratégie initiale de communiquer sur une intervention type hémorroïdes ne tenait plus du tout la route avec le maxi zip que je venais de me récupérer en dessous du nombril. On réfléchit vite et on décide de jouer notre joker "appel à un ami". "Allo Fred, ils nous ont sortis le gode par devant qu'est ce qu'on fait ?". Vous n'avez qu'à dire que c'est une occlusion intestinale. Woua, ça sonne vachement médical, et ça s'opère par devant. Le problème c'est que ni Bobby ni moi n'avons la moindre notion de médecine.
Une fois Bobby reparti pour porter la bonne parole de mon grand malheur auprès de nos proches, il réalise vite qu'à part dire "occlusion intestinale" en boucle, il n'aura pas grand chose à donner à ronger comme os à nos amis en mal de savoir les inévitables pourquoi et comment de ce qui m'est arrivé. En plus Bobby doit supporter ce truc tout seul et a besoin aussi de se confier pour mieux vivre notre accident sexuel. La version hémorroïdes donnée en avant première aux mères doit être revue et corrigée. Bon tant pis, se dit Bobby en arrivant à Victor Hugo, je balance tout. L'occlumachin je ne la sens pas, il n'y a bien que Jérôme Cahuzac qui croit encore pouvoir s’arque bouter sur un mensonge dans un monde sur-informé. Le seul moyen de mentir aujourd'hui réside dans la sur-information non dans le déni. Or sur l'occlusion intestinale ni Bobby, ni moi, n'étions capables de rivaliser en information sur ce sujet, surtout avec une bonne partie de nos proches qui trampouillent dans la médecine.
Il ne restait plus qu'à dire la vérité. Bobby balance toute l'histoire, Benoist demande quelques précisions sur ce qui m' a été glissé, un peu comme des beaux parents demanderaient des précisions sur la taille de la bague de fiançailles. Ben oui parce que tout ça se passe dans un contexte de mariage cet année.
Ensuite la nouvelle se propage vite mêlant compassion et amusement sur un air de : "Cindy est à la maternité elle vient d'accoucher d'un gode avec césarienne".
De mon côté je commence à découvrir la réalité de l'hôpital au beau milieu d'un week-end pascal...
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