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Affichage des articles du 2017

La Promesse de l'aube

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Difficile de vous dire que l'adaptation au cinéma du roman de Romain Gary est une réussite sans  avoir lu le livre. Mais il est indéniable que la matière offerte par la vie et l'œuvre de Romain Gary et de sa mère ont permis au réalisateur Eric Barbier de créer un film remarquable. La mise en scène classique va dans le sens d'une immersion réussie dans cette relation hors du commun entre une mère et un fils qui a forgé le destin hors norme de Romain Gary. On aurait tendance à aller voir ce film parce qu'on aime bien l'idée de voir Romain Gary campé par Pierre Niney on en ressort avec la conviction qu'il ne fallait surtout par rater la fantastique incarnation de Nina la mère de Gary par Charlotte Gainsbourg. Pas un instant, malgré l'étirement du temps qu'implique un biopic, on ne doute que Charlotte est cette mère juive ambitieuse qui fantasme la vie de son fils au point d'y parvenir. Ce film est une grande réussite même si le raccrochage de Pierr...

Tous en scène

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Il y a les films que l'on va voir à leur sortie et puis ceux que l'on visionne à retardement pendant les fêtes de Noël de l'année suivante. C'est le cas de Tous en scène  que j'ai découvert à cette occasion. Le film produit par le même studio qui réalise la saga Moi, moche et méchant , nous propose une fois de plus un film de grande qualité. Mais ce qui me frappe le plus c'est la profondeur donnée à la fois aux personnages et aux lieux. Là où l'on pourrait simplement s'attendre à rire de voir une souris ou un éléphant devoir se présenter à un concours de chant, le film nous invite immédiatement à voir plus loin et à sympathiser avec les concurrents qui ont tous une existence au-delà d'une épreuve qui singe la télé d'aujourd'hui. On s'attache rapidement et presque avec surprise à des personnages totalement fictifs parce que leur vie nous ressemble. A tel point que l'enjeu du concours qui devrait être le dénouement idéal du scénari...

Sapin relooking

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C'est le moment de faire le sapin. Même si nous ne sommes pas à la Roquette pour les fêtes. Il est hors de question que nos locataires passent Noël sans sapin. Cette année nous avons opté pour un sapin XL 250/300. Donc pas la peine de le rehausser avec un pot. Pour la déco du sapin, cela fait plusieurs Noël avec des des boules oranges et violettes assez jolies. Mais pour une plus grande satisfaction de nos clients j'ai décidé cette année de me recentrer sur les couleurs de base de Noël, à savoir le blanc et le rouge. Victimes collatérales de ce recentrage les boules argentées qui resteront elles aussi dans les cartons. Pour apporter une touche plus européenne le pied du sapin a été colonisé par un village de petites maisons en bois du meilleur effet. Le résultat donne un effet classique chic avec une réintroduction de décoration en bois. Il faut tout de même garder à l'esprit que notre sapin reste au grand air et qu'il ne faut pas se laisser tenter par des décorati...

Saint-Jacques de potirons

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Une petite recette de saison : Coquilles Saint-Jacques aux potirons. Faire sauter les potirons pas besoin de les précuire avec du beurre. Quand il sont prêts faire cuire les noix de Saint-Jacques dans une poêle, puis déglacer les avec une lampée de Pineau des Charentes. Servez dans une assiette à dégustation avec une pointe de persil pour le plaisir de l'œil.

Au revoir là-haut

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Le film est une adaptation du roman de Pierre Lemaître. Les plus grincheux vont trouver que les 600 pages d'intrigue du roman sont trop simplifiés dans la mécanique cinématographique mise en place par Albert Dupontel. Je ne suis pas de cet avis. Car il faut reconnaître à chaque genre ses forces et ses faiblesses. Le roman peut jouer avec des références et des nuances que le bon cinéma ignore. En revanche celui-ci doit être sans concession pour nous enchanter par ses images et la fluidité de son action. Un petit siècle nous sépare de l'action. 100 ans d'avancées technologiques qui sont déjà réunies par la scène d'ouverture d'un chien qui se faufile à travers les obus pour transmettre de l'information aux tranchées. Un chien au début du vingtième siècle, mais un drone qui le trace et le film pour nous rendre ces images que le roman ne peut pas nous donner. La modernité avec laquelle la scène est tournée fait de nous, dés le début du film, un spectateur du 21èm...

Les feux de la rampe

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Et voilà le travail ! Escalier fini, beaucoup plus joli avec sa contre marche et en prime des balustrades sur le tournant en corniche qui mène à la terrasse panoramique

J+9

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On s'approche de la fin mais on n'y est toujours pas. Il manque encore les câbles des balustrades et il se peut que je demande de faire des contremarches pour des raisons purement esthétiques.

Tir croisé J+7

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Un début de mise en place de l'escalier le jour d'Halloween. Je n'ai pas pu résister à l'idée de transformer mes 2 charpentiers en loup garou pour l'occasion.

Tir Croisé J6

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Coté escalier pas beaucoup de nouveauté, l'escalier est préparé en atelier, seuls les gravats se sont déplacés vers le parking 2 pour être chargés demain dans le camion des maçons. Coté Molkky le mur est fini, donc demain nettoyage, mise en place et inauguration pour le coté Ouest qui finit en tête.

Kingsman 2

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Quand on aime James Bond et Chapeau melon et bottes de cuir on ne peut que se laisser séduire par Kingsman . L'esthétique exacerbée et la dérision qu'apporte le film au film d'espionnage en fait un phénomène en soi. Le deuxième volet est en dessous de ce qui nous a été proposé lors du premier numéro mais on s'amuse quand même par le coté déjanté et la légèreté surréaliste avec laquelle le réalisateur tricote pendant 2 heures un scénario tout de même ultra light. Ce qui est fascinant avec Kingsman c'est  le pouvoir que prend le visuel sur le concret. On est dans une sorte d'hyper réel symbolique. Le Royaume Uni est résumé à une échoppe de tailleur et à quelques mecs en costards rayés qui s'agitent avec un parapluie pendant que l'Amérique est réduite à son tour à une bande de cowboys buvant du whiskey (avec un e) et maniant du lasso. Cette simplicité caricaturale qui a quelque chose d'iconographique. Comme si le réalisateur nous parlait sans ...

Tir croisé J5

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Une semaine de travail se termine avec un bon travail de part et d'autre. Il faut encore habiller le muret de la la place Molkky et et coté escalier même si ça avance bien on attend toujours la pièce de résistance à savoir l'escalier à proprement parler. Notre couverture : les citrons d'oscar en premier et en second plan des recherches archéologiques qui nous ont permis de découvrir entre deux restanques une place de l'époque  génoise