Papou, c'est le nom par lequel nous appelions notre grand-père maternel. Ingénieur de formation et directeur d'usine en Savoie (à Notre-Dame de Briançon) puis à Lyon ( à Tassin-la-Demi-lune) et enfin directeur à Paris (avenue Foch). Nous, nous l'avions surtout connus à Saint-Genis-Pouilly où il a passé sa retraite avec notre mamie. Papou c'était un peu notre Pompidou, cette génération d'après guerre à qui l'on doit la modernisation de notre pays. Mais Papou, il aimait aussi bien rigoler, se déguiser avec nous et nous expliquer les délices et les aléas de la pêche. Il y a donc dans cette locomotive à vraie vapeur qu'il nous a légué un concentré de joie et de rigueur technique qui le caractérisait si bien. Malheureusement les pistons étaient désynchronisés et les 4 mèches carbonisées. Le tout méritait une sérieuse révision pour faire cohabiter de manière productive l'eau, le fer, l'alcool la vapeur et le feu. Le voisin de Sandrine, le très bricoleur Robert, a réussi à nous remettre tout ça sur les rails pour Noël. Sous nos yeux émerveillés d'enfants (vidéo ci-dessous).
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