Croco Deal
Pas question d'aller faire des essayages demain chez Gucci sans une paire de chaussure décente pour fouler la moelleuse moquette taupe de leur superbe magasin avenue Montaigne. J'emmène donc hier Colas et Jean-Yves aux Galeries Lafayette où on l'on à peu près toutes les grandes marques, n'ayant moi-même pas d'idée très fixe sur la marque des chaussures que nous allions choisir. De Kenzo en Paul Smith de Church en Weston, on a fini sur un petit stand de chaussures italiennes bien tenu par une charmante blonde qui nous accueille avec plaisir. N'ayant pas pris mes lunettes pour des raisons évidente de coquetterie je demande à Nicolas de me donner une idée du prix de ces très jolis modèles vernis en croco. Il me dit que c'est très raisonnable. Parfait je les aime beaucoup, elles existent en plusieurs teintes et plusieurs tailles puisque les mensurations pédestres des futurs mariés diffèrent d'une pointure.
On essaye, on déballe, on compare, on trottine, on discute, on parle mariage, on essaye à nouveau et là pendant le quatrième aller retour de Christine vers la réserve, Nicolas réalise qu'il avait mal lu le prix au départ et qu'il fallait en fait rajouter un 0 au prix qu'il avait crû lire. Oups, glups. Les garçons sont déjà entrain d'enlever leurs chaussures du bout des doigt en se rendant compte du prix que peuvent coûter une paire de soulier en crocodile patinée à la main par des maitres chausseurs italiens. Mais de mon côté je ne pouvais pas reculer. Il en va de ma toute nouvelle réputation de Wedding planeuse. Si je commence à tout faire déballer aux Galeries Lafayette pour ensuite dire que l'on ne va rien acheter, je suis grillée.
Pour contenir la situation du coté de mes clients je lance une blague du genre "si on avait su le vrai prix des chaussures des le début on ne se serait même pas arrêté dans votre corner". "Non vous plaisantez", me dit ma nouvelle amie. Et je lui retourne "Mais oui bien sûr je plaisante" en faisant des yeux énormes comme des soucoupes vers Colas et Jean-Yves pour qu'ils se la bouclent. De toute façon c'est moi qui aie leur AMEX, c'est comme ça, c'est écrit dans le contrat, sinon on ne s'en sort pas.
Je sens qu'il est temps que je plie vite cette affaire avant de faire face à une rébellion de mes clients au beau milieu des Galeries Lafayette homme. J'assène un "c'est parfait on prend les 2 paires en gris, je vais payer", après avoir bien sûr planqué leurs chaussures pour qu'ils ne puissent pas me suivre jusqu'à la caisse. Quand ils arrivent c'est trop tard. La caissière est déjà entrain de m'expliquer que juste avant elle a eu un client italien avec une carte Electron pour le même montant mais que ce n'est pas passé, et que rien rien ne vaut une bonne veille AMEX quand on veut claquer de la tune.
On est allé ensuite tous faire la paix au Café du même nom en dissertant sur les bienfaits d'avoir enrôler une Wedding planeuse pour leur mariage.
Notre photo 1 : Sourire forcé de Jean-Yves qui doit poser avec la vendeuse, pour mon book personnel. Oui ça aussi c'est marqué dans le contrat. La vendeuse elle, est sur un petit nuage.
Notre photo 2 : Colas trinque à sa première paire de Croco
On essaye, on déballe, on compare, on trottine, on discute, on parle mariage, on essaye à nouveau et là pendant le quatrième aller retour de Christine vers la réserve, Nicolas réalise qu'il avait mal lu le prix au départ et qu'il fallait en fait rajouter un 0 au prix qu'il avait crû lire. Oups, glups. Les garçons sont déjà entrain d'enlever leurs chaussures du bout des doigt en se rendant compte du prix que peuvent coûter une paire de soulier en crocodile patinée à la main par des maitres chausseurs italiens. Mais de mon côté je ne pouvais pas reculer. Il en va de ma toute nouvelle réputation de Wedding planeuse. Si je commence à tout faire déballer aux Galeries Lafayette pour ensuite dire que l'on ne va rien acheter, je suis grillée.
Pour contenir la situation du coté de mes clients je lance une blague du genre "si on avait su le vrai prix des chaussures des le début on ne se serait même pas arrêté dans votre corner". "Non vous plaisantez", me dit ma nouvelle amie. Et je lui retourne "Mais oui bien sûr je plaisante" en faisant des yeux énormes comme des soucoupes vers Colas et Jean-Yves pour qu'ils se la bouclent. De toute façon c'est moi qui aie leur AMEX, c'est comme ça, c'est écrit dans le contrat, sinon on ne s'en sort pas.
Je sens qu'il est temps que je plie vite cette affaire avant de faire face à une rébellion de mes clients au beau milieu des Galeries Lafayette homme. J'assène un "c'est parfait on prend les 2 paires en gris, je vais payer", après avoir bien sûr planqué leurs chaussures pour qu'ils ne puissent pas me suivre jusqu'à la caisse. Quand ils arrivent c'est trop tard. La caissière est déjà entrain de m'expliquer que juste avant elle a eu un client italien avec une carte Electron pour le même montant mais que ce n'est pas passé, et que rien rien ne vaut une bonne veille AMEX quand on veut claquer de la tune.
On est allé ensuite tous faire la paix au Café du même nom en dissertant sur les bienfaits d'avoir enrôler une Wedding planeuse pour leur mariage.
Notre photo 1 : Sourire forcé de Jean-Yves qui doit poser avec la vendeuse, pour mon book personnel. Oui ça aussi c'est marqué dans le contrat. La vendeuse elle, est sur un petit nuage.
Notre photo 2 : Colas trinque à sa première paire de Croco
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