Plafond végétal

Un toit végétalisé ça sonne cool, tellement cool que même le correcteur orthographique ne connait pas encore le mot. C'est comme l'écologie, on adore l'idée, mais en pratique c'est pas pareil. Plus tu mets de la terre sur le toit, plus les choses se compliquent au niveau étanchéité. Donc il faut arriver à végétaliser sans avoir à refaire le plafond de la chambre Mer tous les 2 ans.
Notre option finale est de mixer un toit terrasse (teck ou dalles) avec des bacs à plantes en polypropylène qui me garantissent une résistance contre l'érosion naturelle d'environ 1000 ans, ce qui me va bien. J'ai donc opté pour museler la nature tellement expansive que ça en est fatiguant à 20 bacs. Pas un de plus pas un de moins. Je gère donc la terrasse des Restanques comme si c'était un roof top en plein Mayfair.
Nous avons avec Bobby sélectionné 40 espèces (2 par bacs) qui auront le privilège de se retrouver dans le microcosme de la terrasse panoramique des Restanques. Pour ne pas gâcher la vue, il nous faut des plantes avec des ambitions limitées. Le romarin à condition qu'il soit rampant, le pisttosporum à condition qu'il soit nain. Comme toujours c'est moi qui fait tout pendant que Bobby prend des cafés ou des photos selon son humeur.
Pour des raisons purement poétiques nous avons décidé de cercler nos bacs de pierres et de gravier. Sans oublier bien sûr de s'assurer des contraintes techniques d'évacuation de l'eau du toit vers les descentes d'eau. Voilà 12 bacs de nature faits sur 20, le reste la semaine prochaine.