On est tous gay
Rien ne nous prédispose dans notre société à être gay. Et pourtant pour une minorité d'entre nous c'est une évidence. Finalement l'homme gay est une femme on ne peut plus normal , c'est à dire qu il aime les hommes, pas de quoi faire un scandale. Tout ce qui s'impose à une femme l'indispose. Ce que la femme aime, plus encore que de séduire, c'est d'être séduite. L'identité profonde de la femme est cette personne qui s'assoie dans le fauteuil d'une salle obscure en espérant se faire submerger par le spectacle et surtout l'émotion très intime qu'elle va en tirer. Une femme prendra plaisir dans l'émotion bien plus qu'un homme. L'homme s'extériorise, il s'exalte, il rit. La femme s'émeut et pleure. Ainsi l'homme célèbre la victoire de son équipe pendant que la femme s’émerveille de sa propre compassion.
Nous sommes des esprits à part entière et à ce titre la sexualité animale nous ennuie. Nous ne sommes plus ni male ni femelle.
Les anges n'ont pas de sexe, les gays non plus. Nous arrivons donc à la puberté avec une naïveté embarrassante face aux habitudes génétiques de notre corps et au dressage millénaire de nos esprits.
Si les gays sont l'exception qui confirme la règle, ils sont aussi l'exception qui démasque la règle. Sexualité, amour, procréation, tout ce qui devait être naturel nous apparait comme des règles établi au dépend de notre nature.En créant l'exception, nous dévoilons la règle. Ma sexualité homophile est naturelle, tous les gays vous le diront, on n'y peut rien, c'est comme ça. Cette pulsion m'est donnée par la nature, c'est donc les règles qui doivent l'emporter sur la nature, si on veut se débarrasser du problème gay. La nature a donc des règles (si elle en a) bien plus complexes que celle de l'homme.
Voilà une belle leçon d'humilité qui devrait conduire les hommes pieux vers plus de modestie face à la création. Et bien il n'en est rien. L'église ne croit pas vraiment en Dieu, c'est sa force, mais croit dur comme fer à une famille en béton. L'amour entre deux hommes, aussi sincère soit-il, ne l'intéresse pas.
Ce qui compte pour l'église et ses émules speudo-laïques c'est de croire en sa propre invention de ce qu'est la vie, à savoir l'éternelle construction de ce truc composé d'un papa, d'une maman et de ses enfants que l'on appelle la famille. Les gays sonnent la mort de la sacro sainte famille déja bien affaibli par la légalisation du divorce. Et ça c'est dur dur pour les junkies du foyer familial. Pourquoi cette addiction alors que Jésus a bien pu aimer son père Joseph sans qu'il y soit génétiquement pour quelque chose. La famille telle que nous la pensons n'a donc aucune légitimité divine. Elle est pure construction humaine avec ses forces et ses faiblesses. Après le divorce et l'avortement, son talon d'Achille est clairement aujourd'hui l'homosexualité.
Tous les animaux dont l'intelligence leur permet d'avoir la conscience d'eux-mêmes s'inventent leur propre forme d'érotisme qui ne passe pas forcément par des concepts raz les pâquerettes d'électricien : prise mâle, dans prise femelle. Si l'église a su endiguer par la honte les débordements de notre sexualité, elle se trouve aujourd'hui elle-même débordée par plusieurs siècles pléthoriques de romantisme et d'érotisme libertin.
Dire oui à l'église c'est dire oui à la procréation et non à l'érotisme, dire oui au mariage pour tous c'est dire oui à l'érotisme et non à la procréation. Les vrais ennemis du sacro saint mariage sont depuis longtemps ceux qui acceptent de faire l'amour sans procréer. Pour la faire courte, il n'est pas très logique d'être contre le mariage gay et pour la contraception. L'église le sait bien. La morale n'est pas un super marché ou l'on peut acheter des principes à 2 balles comme ça vous arrange. Seule la cohérence de la pensée conduit à une certaine forme de justice. Prendre sexuellement du plaisir sans procréer c'est donc déjà être un peu gay.
J'invite ainsi tous les lecteurs de mon blog qui ont déjà fait l'amour sans vouloir procréer à défiler avec moi pour les gays et leur mariage qui n'est que l'aboutissement de cette simple revendication au plaisir d'être ensemble sans laquelle rien n'a de sens, même pas la famille, c'est dire !
Nous sommes des esprits à part entière et à ce titre la sexualité animale nous ennuie. Nous ne sommes plus ni male ni femelle.
Les anges n'ont pas de sexe, les gays non plus. Nous arrivons donc à la puberté avec une naïveté embarrassante face aux habitudes génétiques de notre corps et au dressage millénaire de nos esprits.
Si les gays sont l'exception qui confirme la règle, ils sont aussi l'exception qui démasque la règle. Sexualité, amour, procréation, tout ce qui devait être naturel nous apparait comme des règles établi au dépend de notre nature.En créant l'exception, nous dévoilons la règle. Ma sexualité homophile est naturelle, tous les gays vous le diront, on n'y peut rien, c'est comme ça. Cette pulsion m'est donnée par la nature, c'est donc les règles qui doivent l'emporter sur la nature, si on veut se débarrasser du problème gay. La nature a donc des règles (si elle en a) bien plus complexes que celle de l'homme.
Voilà une belle leçon d'humilité qui devrait conduire les hommes pieux vers plus de modestie face à la création. Et bien il n'en est rien. L'église ne croit pas vraiment en Dieu, c'est sa force, mais croit dur comme fer à une famille en béton. L'amour entre deux hommes, aussi sincère soit-il, ne l'intéresse pas.
Ce qui compte pour l'église et ses émules speudo-laïques c'est de croire en sa propre invention de ce qu'est la vie, à savoir l'éternelle construction de ce truc composé d'un papa, d'une maman et de ses enfants que l'on appelle la famille. Les gays sonnent la mort de la sacro sainte famille déja bien affaibli par la légalisation du divorce. Et ça c'est dur dur pour les junkies du foyer familial. Pourquoi cette addiction alors que Jésus a bien pu aimer son père Joseph sans qu'il y soit génétiquement pour quelque chose. La famille telle que nous la pensons n'a donc aucune légitimité divine. Elle est pure construction humaine avec ses forces et ses faiblesses. Après le divorce et l'avortement, son talon d'Achille est clairement aujourd'hui l'homosexualité.
Tous les animaux dont l'intelligence leur permet d'avoir la conscience d'eux-mêmes s'inventent leur propre forme d'érotisme qui ne passe pas forcément par des concepts raz les pâquerettes d'électricien : prise mâle, dans prise femelle. Si l'église a su endiguer par la honte les débordements de notre sexualité, elle se trouve aujourd'hui elle-même débordée par plusieurs siècles pléthoriques de romantisme et d'érotisme libertin.
Dire oui à l'église c'est dire oui à la procréation et non à l'érotisme, dire oui au mariage pour tous c'est dire oui à l'érotisme et non à la procréation. Les vrais ennemis du sacro saint mariage sont depuis longtemps ceux qui acceptent de faire l'amour sans procréer. Pour la faire courte, il n'est pas très logique d'être contre le mariage gay et pour la contraception. L'église le sait bien. La morale n'est pas un super marché ou l'on peut acheter des principes à 2 balles comme ça vous arrange. Seule la cohérence de la pensée conduit à une certaine forme de justice. Prendre sexuellement du plaisir sans procréer c'est donc déjà être un peu gay.
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