Cérémonie d'ouverture

 

Pas vraiment le temps aujourd'hui de partager avec vous mon avis sur la prestation de Thomas Joly. En revanche de notre coté on a fait un carton avec nos tenues. Autant le Stade de France pour le rugby à 7 était très Franco-Français autant le public de la cérémonie d'ouverture était très très international avec une grande majorité de visiteurs non européen. On a donc pu poser avec une myriade de visiteurs Koréens, Chinois, Mexicain, Portoricain, Quataris, Américains, Brésiliens,...

Nous sommes partis bien à l'avance ce qui nous a permis de déambuler dans le Paris Rive gauche qui est pour nous aussi très dépaysant. La pluie a vraiment commencé à tomber après le show "surprise" de Lady Gaga, ce qui nous a permis de profiter avant d'un temps vraiment clément pour fraterniser avec les visiteurs venus de si loin pour fêter avec nous nos jeux. 

Comme nous le faisait remarquer justement les volontaires dont les tenues nous servaient bien évidemment de faire valoir. Nous allons finir sur toutes les cheminées de Chine vu le nombre de clichés que nous acceptions de bonne grâce de prendre avec eux pour leur plaisir. Certaine Françaises ne manquaient pas de nous complimenter, avec on le sait une une pointe de jalousie à l'égard de nos jambes.

Christophe et Damien nous accompagnaient et ont été curieusement placés à une encablure de notre tribune alors que leur catégorie aurait du les propulser dans un univers de standing qu'ils imaginaient (et nous aussi) bien supérieure. Finalement : Même vue , même bière , même pluie. 

Si le spectacle est un rendez vous avec l'imaginaire il n'en reste pas moins que le spectacle vivant est aussi une confrontation au réel. On en a fait l'expérience avec le rugby à 7. Les quarts de final nous on fait davantage vibrer devant notre écran que le gigantisme du Stade de France lors des qualifications. Mais il n'en demeure pas moins que venir sur place est aussi excitant que d'avoir le droit de rentrer dans les coulisses d'un théâtre. Et la meilleure des retransmissions ne vous donne pas cette claque que l'on se prends quand on pénètre dans l'enceinte de l'arène. On voit ainsi en plus du spectacle l'envers du décors avec tous le charme que celui ci comporte. Le plaisir par exemple de déambuler dans les rues de Paris désertées par les voitures et les parisiens trop stressés pour pouvoir rester à Paris. On arrête ainsi la machine à complot et qui ne fait que resserrer jour après jour l'étau sécuritaire, pour se rendre compte que le monde est plein de bienveillance et que les policiers sont là pour nous aider à faire de Paris une fête. Seul bémol à cette belle entente internationale, le public sportif draine encore une bonne couche d' homophobie que l'on ressent immédiatement quand le regard tendre des uns laisse la place au scanage et sarcasmes  réprobateurs des autres. On sait que nos athlètes vont devoir tout donner pour ces jeux, cela nous semblait la moindre des choses de les attendre sous la  pluie battante pour leur montrer notre soutien. Retour à la maison après le dernier bateau et pendant les discours pour regarder au chaud Céline, du haut de la grande dame et la mise à feu de cette sublime flamme qui va briller sur notre capitale. pendant plusieurs semaines.