Notre-Dame en réalité virtuelle
Visiter Notre-Dame encore en travaux. Pas de soucis. Il suffit de descendre dans le sous-sol du parvis pour la découvrir en réalité virtuelle. Nous étions tous les trois novices dans cette discipline. Et il faut bien reconnaître que c'est assez bufflant et parfois déconcertant. La visite se transforme immédiatement en aventure. C'est très bien organisé on prend rendez-vous on vous attend sans cohue et sans stress, rien à voir avec les queue des parcs d'attraction. On passe par le vestiaire on vous assiste pour vous harnacher avec le casque et le sac à dos. Et puis c'est un peu l'angoisse car étrangement ou oublie rapidement que l'on peut enlever le casque et on se raccroche à ce que la réalité virtuelle a à vous offrir pour se rassurer plutôt que d'interrompre la magie de la 3 D . On transpire un peu au début l'image est un peu floue tant pis on y va. On ne s'attend à rien on ne sait pas dans quoi en vient de mettre les pieds et on s'émerveille de tout y compris de vous même qui devenez un avatar asexué et fantomatique tel un un ange déchu. Vous n'êtes pas tout seul à déambuler vous voyez parfois d'autres avatars que vous croisez mais leur pseudo ne scintille pas au dessus de leur tête et surtout ils sont dans leur monde à un autre moment de la visite. On se côtoie donc sans pour autant partager la même vision du monde accentuant ainsi un sentiment que l'on ressent parfois dans la vie réelle. On remonte dans le temps, on prend des plateformes qui vous font monter au plafond en créant des effets de vertiges artificiels que l'on a du mal à censurer. On se prend au jeu, d'autant plus que l'espace est grand et que l'on marche vers l'aventure au lieu de la subir. Un guide totalement virtuel lui est là pour vous accompagner. Les effets sont maitrisés il s'agit d'une visite culturelle pas d'une attraction à sensations fortes. C'est une très bonne manière de découvrir sans trop de stress les plaisirs et les possibilités de la réalité virtuelle. Détail amusant après une heure dans le casque on ressent un petit mal de terre à revenir dans les monde réel, Un peu comme un marin après un séjour en mer prolongé.
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