L’homme de demain
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Disneyworld (Floride) ouvrira en 2017 une espace dédié à Avatar et à son univers captivant. Voilà quelques lignes pour célébrer le succès de cette mythologie contemporaine que j'affectionne comme vous le savez probablement.
L'homme de demain
Le corps manquera à l’esprit comme l’esprit manquera au
corps.
L’un ne peut survivre sans l’autre et pourtant ….
Nous sommes le corps d’esprits encore jeunes et farouches.
Nous sommes les mots qui nous sortent de la bouche.
A la fois tranquilles et fébriles nos talents se répandent
comme un réseau .
Serons-nous un flexible roseau ou notre généalogie nous endurcira t-elle
comme un chêne qui se veut éternel ?
Je suis la feuille qui se réclame de l’arbre et pourtant je vais mourir à l’automne.
Il est artificiel de mourir et naturel de revivre.
La fin ne peut
toucher que ce qui ne se répète pas. Ma mort fait donc partie de ma vie.
En marchant dans mes pas vous allez me faire revivre dans un
autre corps aux limites encore imperceptibles pour l’homme d’aujourd'hui.
Mon esprit est sans répit alors que mon corps se fatigue.
Je suis un chevalier égaré, le chevalier du moi qui galope sur ce que notre planète nous
offre en masse. Le cerveau d’un animal qui prétend être un homme.
Il y a en moi, un cerveau reptilien qui me donne le droit de
croire que je suis plus que le singe dont nous croyons descendre. L’homme est
imaginaire et son histoire n’est pas encore écrite. Ce que nous croyons vrai
aujourd’hui le sera t-il demain ?
Hors de notre corps, notre esprit prétendra t-il encore
descendre du singe ?
Qui d’Adam ou de Darwin finira par être le père de
l’imaginaire qui nous sert déjà d’habitat.
Les corps ont des limites que les esprits ne connaissent
pas,
Les esprits ont des angoisses que les corps dans leur
souffrance ignorent.
Un corps se bat pour vivre, alors qu’un esprit se rend pour
exister.
Le moi est une illusion créée par l’esprit pour se former un
corps dont il n’a pas besoin.
« Je
pense donc nous sommes » est la seule voie qui permettra aux autres de ne
plus être mon enfer. Je suis ma propre chose en me prenant pour moi.
L’infini détruit la matière, la science est assise sur une
bombe qu’elle signe d’un huit allongé. Nous ne pouvons continuer à côtoyer
l’infini, car paradoxalement c’est
lui qui montre les limites de notre science aveuglée par ses prouesses
technologiques.
Accepter l’innombrable, c’est répugner l’intégrité, or c’est
elle qui doit forger l’humanité de demain.
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