Déjardinage
On peut jardiner, mais on peut aussi déjardiner. C'est à dire, déplanter ce que l'on a planté pour le replanter ailleurs. Le comble du déjardinage, c'est que plus on réussi ses plantations, ce qui ce trouve être notre cas (sans doute la chance des débutants) plus le déjardinage est éreintant, puisque les plantes se sont enracinées dans un sol qu'elles ne comptent pas lâcher comme ça.
Si on a passé la matinée avec Bobby à arracher des herbes que l'on stigmatise comme mauvaises, on a quand même passé l'après midi à déraciner de bonnes plantes, plantées par nos soins, mais qui ont finalement poussées au mauvais endroit, pour cause de travaux. Il n'y a pas que les cheminots qui doivent s'adapter à un monde qui bouge.
Je me retrouve donc avec un compteur électrique de chantier à gérer au beau milieu d'une de mes plus exquise plate bande. Plantes qui au bout du compte vont devoir être réimplanter au cas par cas dans d'autres endroits de la propriété pour éviter de succomber aux aller-retour incessants des tonnes de matières nécessaires à la réalisation de la future l'annexe.
Après l'écrasement dans l'indifférence générale des arbousiers dits "du hamac", voilà que les 13 plantes qui constituent la jardinière du stockage bois sont aussi en danger. Nous avons déclenché, ce matin, un plan de sauvetage, dépassant les contraintes du droit du sol pour donner à toutes ces plantes qui ont donné jusqu'a présent le meilleur d'elles mêmes une nouvelle chance à un monde qui n'est finalement que notre jardin.
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