Opération potager


Le but n'est pas de vivre en autosuffisance, mais d'arriver à se pourvoir en tomates cerises pour l'apéritif et de quelques fraises au dessert, à moins que ces dernières ne soient déjà déjà croquées pour agrémenter une coupe de champagne.

Notre problème n°1ce sont les fourmis, c'est pas nouveau, mais si les dégâts infligés à nos nouvelles plantations restent à la limite du tolérable on n'imagine même pas les dommages moins alimentaires, que psychologiques que pourrait causer l'installation d'une fourmilière au milieu de plants de tomates. Comme l'idée est de faire des produits un tant soit peu bio, pas question non plus de traiter les pieds à grand renfort de poison à fourmis, qui s'avère d'ailleurs relativement inefficace sur les plus petites d'entre d'elles et qui restent nos principales ennemies.

L'idée a donc germé de créer un potager sur pied, pour des raisons ergonomiques mais aussi pour limiter les possibles voies d'invasion de nos envahisseuses aux 4 pieds. Après un projet créé de toute pièce que je souhaitai confier à nos charpentiers finalement disqualifiés par la faible réactivité qui caractérise notre île. Nous avons opté pour une solution "maison" qui permet de réutiliser la table de pique nique du haut mis au banc par les travaux épisodiques de l'annexe. La décision étant prise, il n'y avait plus qu'à profiter d'une journée à -10%, avec mini viennoiseries, chez Weldom samedi dernier pour nous équiper en bacs, géotextile et terre potagère pour lancer le projet.

Pour sa localisation nous avions initialement pensé à implanter le potager sur le terre plein qui jouxte l'entrée du local piscine. Mais paradoxalement ce local ne profite d'aucune arrivé d'eau qui ne soit pas piloté par des électrovannes.
Nous avons, suite à de nombreuses réunions de concertation, choisi une implantation sur la plus basse des restanques entre le pommier et le cerisier. Lieu qui offre l'avantage de profiter déjà d'un réseau d'arrosage automatique, sur lequel nous pouvions nous greffer. Nous avons donc hier dès potron minet avec Arthur et Célestin raccordé la table potagère au réseau et distribué l'indispensable arrosage dans chaque pot à l'aide de petits tuyaux de dérivations terminés de gicleurs.

Concernant le "sujet" des fourmis. Nous allons sans doute opter pour un sytème de défense médiéval, à base de douves. Sachant que les fourmis ne savent pas (encore!!) nager, nous allons asseoir les 4 pieds de la table sur des plots encerclés d'eau chlorée. Cela pour éviter par ailleurs de créer  un potentiel foyer de moustiques. Comme vous l'imaginez nous allons encore faire quelques aller-retour à Weldom et dans les jardineries pour parvenir un jour au graal de notre propre production.










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