Mourir pour vivre
Les temps ne sont jamais morts
J’aime la vie pour ce qu’elle nous donne
Et la mort pour ce quelle nous prend
L’un ne va pas sans l’autre.
Comme la pluie qui me tombe sur le visage
Alors que le soleil ne cesse de briller derrière les nuages
Je me berce de douceur et de langueur
Car mon corps me porte dans un espace qui me contient
Comme le ruisseau sous les branches
Je suis liquide et je me faufile
Entre l’ombre et la lumière
La beauté me rattrape et me sert
Comme une canne qui m’évite de déraper
Dans la boue de l’angoisse qui ne mène à rien.
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