OBAMA Yes we care
La réélection de Obama, ça fait du bien. On allait finir par nous faire croire que la solidarité c'est du passé et que le chacun pour soi avait de l'avenir. Moins d’impôts pour chacun et Dieu pour tous, tel semblait être le leitmotiv de l'élection présidentielle aux Etats-Unis qui semblait curieusement se faire l'écho des revendications de l'UMP qui ne comprend toujours pas comment la France peut être aujourd'hui dirigée par une majorité d'idiots.
Entre Mitt Romney qui voulait abolir l'avortement et Valérie Pecresse qui voudrait démarier les gays pas encore mariés dés qu'elle le pourra, la droite en mal de pouvoir ne manque pas d'idées rétrogrades pour séduire un électorat qui aime toujours qu'on lui dise que "avant c'était quand même mieux".
Les grands perdants cette élection américaine, ce sont les mecs, les vrais, les purs, les durs, ceux qui vont boire en oubliant que tout va mal, ceux qui aiment faire des coups d'éclats en pariant sur leurs chances plutôt que sur les autres. Les fiers qui ne veulent pas se faire aider, les justiciers qui préfèrent dégainer leur colt plutôt que d'appeler la police ou les services sociaux.
Celles qui ont gagné, ce sont les femmes, qui préfèrent s'en remettre à l'Etat pour que le monde change. C'est à dire faire confiance à un monde un peu moins macho. Et aux Etats-Unis, comme en France, il y a de la marge. Le Parti Républicain est aujourd'hui le parti de la déréglementation, pas étonnant que tous les kaïds des grandes banques d'affaires aient donné leur soutient au candidat de droite. Goldman Sachs en tête. Beurk. "Plus aux riches, moins aux pauvres" a toujours été la formule gagnante de ses établissements peu recommandables et drogués au super bonus, pour faire monter les profits et faire reculer la société. Pourquoi donc en changer ?
Avec Obama l'Amérique va de l'avant. Comment soutenir, comme le fait Romney, que le laissez faire est encore une solution après le passage de Sandy, le renflouement réussi il y a 2 ans de l'industrie automobile américaine (Chrysler et Ford) ou tout simlement l'évidente nécessité de réguler les marchés marchés financiers. Obama c'est notre président à tous, puisque l'avenir du monde est en grande partie dans les mains de cette nation.
Obama s'est prononcé le même jour que François Hollande pour le mariage gay, voilà une réélection qui tombe à pic pour ouvrir les débats sur ce sujet au gouvernement aujourd'hui. L'avancée des droits des parents homo est un recul des droits de famille patriarcale pour une définition de la famille plus moderne. Notre monde d'aujourd'hui est beaucoup moins macho qu'hier. Tant mieux. On pourrait même ajouter aux UMP qui font de la resistance à la limite de la bigoterie, que l'on voit mal comment on peut vouer un culte à Sarkozy sans avoir un profond amour pour les familles recomposées. La France d'aujourd'hui n'est plus la France d'hier, elle a besoin de nouvelles lois et de nouveaux droits pour encadrer ces familles des temps modernes qui n'ont pas attendu le législateur pour exister. Il n'y a que la droite pour le regretter. Allez les gars on va se la voter cette loi, et vive Obama.
Entre Mitt Romney qui voulait abolir l'avortement et Valérie Pecresse qui voudrait démarier les gays pas encore mariés dés qu'elle le pourra, la droite en mal de pouvoir ne manque pas d'idées rétrogrades pour séduire un électorat qui aime toujours qu'on lui dise que "avant c'était quand même mieux".
Les grands perdants cette élection américaine, ce sont les mecs, les vrais, les purs, les durs, ceux qui vont boire en oubliant que tout va mal, ceux qui aiment faire des coups d'éclats en pariant sur leurs chances plutôt que sur les autres. Les fiers qui ne veulent pas se faire aider, les justiciers qui préfèrent dégainer leur colt plutôt que d'appeler la police ou les services sociaux.
Celles qui ont gagné, ce sont les femmes, qui préfèrent s'en remettre à l'Etat pour que le monde change. C'est à dire faire confiance à un monde un peu moins macho. Et aux Etats-Unis, comme en France, il y a de la marge. Le Parti Républicain est aujourd'hui le parti de la déréglementation, pas étonnant que tous les kaïds des grandes banques d'affaires aient donné leur soutient au candidat de droite. Goldman Sachs en tête. Beurk. "Plus aux riches, moins aux pauvres" a toujours été la formule gagnante de ses établissements peu recommandables et drogués au super bonus, pour faire monter les profits et faire reculer la société. Pourquoi donc en changer ?
Avec Obama l'Amérique va de l'avant. Comment soutenir, comme le fait Romney, que le laissez faire est encore une solution après le passage de Sandy, le renflouement réussi il y a 2 ans de l'industrie automobile américaine (Chrysler et Ford) ou tout simlement l'évidente nécessité de réguler les marchés marchés financiers. Obama c'est notre président à tous, puisque l'avenir du monde est en grande partie dans les mains de cette nation.
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