Foire Olympique

A vrai dire je ne sais pas trop quoi vous écrire. Une journée comme hier ça part un peu dans tous les sens. Surtout quand on a deux épreuves dans la même journée et à organiser des arrivées et des départs à la roquette. 

On retourne plusieurs fois sur les mêmes sites ce qui nous permet d'apprécier l'amélioration de la logistique et le changement d'ambiance où tout le monde est beaucoup plus décontracté que les premiers jours.  On profite d'un Paris où la voiture est de moins en moins la bienvenue à notre grande satisfaction, mais aussi à un déploiement sur les sites de beaucoup de bâches et de barnum inhérents aux grandes foires. Coté transport en commun rien à redire. On n'a jamais fait autant de métro depuis qu'on ne travaille plus mais les rames s'enchaînent comme jamais et on ne souffre pas de l'affluence même à la sortie du Stade de France. On fraternise dans les rames en regardant ensemble des match en cours sur les portables en mode paysage des uns et des autres. Après 12 jours de compétition on a pu se payer un repas pour 4 dans le stade avec les retours de consignes de tous les gobelets coca-cola que nous avons thésaurisé. Photo devant Gucci épargné par la charte graphique JO en commémoration de l'achat de nos smoking blancs de mariage. 

Comme à chaque fois nous essayons de faire profiter notre entourage de la moisson de tickets récoltés lors du tirage au sort. Les boutiques sont prises d'assaut pour s'approprier un teeshirt avec des Phryges dessus ( meilleures ventes). On ne fait plus la queue pour voir le taekwendo au Grand Palais, ni pour rentrer dans le Stade de France en revanche les barrières de police sont avantageusement recyclées pour canaliser le flot incessant d'acheteur de vêtements et peluches collector.

De notre coté on a beaucoup de mal à imaginer que le progrès consiste à faire la queue pour pouvoir acheter un "quéchose".