De Saint-Denis à Orly
Le dernier jour de notre séjour à la Réunion méritait qu'on y réfléchisse à 2 fois. D'une part les contraintes de l'hostellerie font que l'on vous pousse hors de votre chambre pour 11h et d'autre part les contraintes de notre vol Air France ne nous fait pas décoller avant 22h. Une option serait de rester à l'hôtel sans chambre et de se changer avant le départ dans une chambre de courtoisie disponible sur un créneau d'une demi heure. Mais comme l'hôtel prévoyait la célébration d'un mariage dans ses murs ce samedi, nous avons jugé qu'il valait mieux déguerpir avant que la réception ne batte son plein.
Comme les bouchons sont une spécialité locale, pas question de partir à l'autre bout de l'île avant notre embarquement. Nous n'avions pas eu l'occasion encore de visiter Saint-Denis qui se trouve être proche de l'aéroport Roland Garros. Et même si cette ville ne présente pas un grand intérêt touristique nous nous sommes arrangés pour faire une peu de shopping en fin de matinée et déjeuner dans un point de restauration rapide.
L'idée pour l'après midi a été de trouver un cinéma multiplex à Saint-Denis qui nous permettrait de visionner deux films avant de se diriger vers l'aéroport. Notre choix relativement contraint par nos propres horaires s'est porté sur un film local Marmaille qui nous a permis de nous immerger une dernière fois dans le contexte socio culturel du coin. Les sous-titres en français ont été les bienvenus pour décoder un créole que l'on croit comprendre mais qui vous échappe rapidement malgré sa grande proximité avec le français. Après une petit heure de pause, avec boisson en bord de mer avec Johan qui nous a rejoint pour ce film et la pause, un deuxième round dans le même cinéma nous a permis de voir Conclave, un film relativement convenu dans sa forme mais qui ne manque pas de charme et d'une fin assez amusante. Avant notre tunnel cinématographique nous avons pu faire quelques emplettes dans la boutique de vêtements pour hommes chez "Monsieur Georgette" et s'acheter 2 nouveaux polos chez Celio qui allaient nous permettre d'embarquer en business class avec une fraicheur que les habits qui nous avaient suivis pendant ces 10 jours n'avaient plus.
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