La sortie d'une palme d'or est toujours un événement attendu. Dheepan brille autant par l'or qui l'honore que par les avis mitigés qu'il suscite, loin de faire l'unanimité malgré sa récompense. Les détracteurs les plus gentils soulignent que cette palme vient davantage récompenser l'œuvre de Jacques Audiard dans son ensemble plutôt que son dernier film, d'autres ne se privent pas de lui accorder l'aumône d'une seule étoile sur cinq pour iconographier leur mépris pour Dheepan. Dheepan est un œuvre ambigüe parce qu'elle ne nous parle ni directement de politique, ni d'amour. Ce n'est ni un film d'action ni un film d'ambiance. On a l'impression que Jacques Audiard, qui maitrise le film de genre, a voulu avec Dheepan se jouer des codes en cassant, littéralement, son film en deux. Une partie intimiste où le processus d'insertion est intelligemment décris non plus comme une volonté politique mais comme une épreuve de pa

Juste après un voyage à Berlin, on se sent avec Bobby un peu coupable dès que l'on se met à construire pour nous  des murs et des clôtures . On a donc décidé de ne pas électrifier nos clôtures qui représentent pourtant l'ultime parade pour dissuader les sangliers, qui sont légion à Pelone, de rentrer dans notre propriété . De même, la découverte des nouvelles fondations coulées pendant notre absence qui vont prolonger le mur de soutènement me laisse comme un air de déjà vu depuis notre visite de ce qu'il reste de check point Charly . Alors des murs pourquoi pas, mais plutôt avec des escaliers pour les enjamber. J'ai donc ce matin après le pilotage hasardeux ne notre drone, envisagé un petit projet qui permet, à l'endroit où le futur mur chicane, de glisser un escalier qui nous invite à la promenade dans le haut du terrain. Le projet intègre une pente douce qui permet à la mobilité réduite de trouver un passage jusqu'à la maison et un stockage de bû

Un apéro au tout nouveau bar bien mérité après une grosse journée de travail sur le Chantier  Au menu :le fameux cake aux artichauts de Bobby avec le fameux cocktail ananas rhum basilic de Cindy

Parmi les aménagements de la maison il y aussi l'arrière de la maison. Le mur de soutènement va se prolonger sur une bonne partie du terrain ver l'ouest pour permettre d'aménager 3 places de parking à l'ombre. L'espace entre le talus et la maison est divisé en 4 zones pour le rendre plus fonctionnel. Zone1: Terrasse d'hiver à l'abri du vent et exposée plein sud Zone 2 : Cuisine extérieure attenante à la cuisine intérieure. Ce qui nous fait monter le nombre de cuisines à 3 avec le bar cuisine d'été Zone 3 : Une zone prise entre 2 murs en face de la bobbyandrie pour le séchage furtif à l'air libre du linge Zone 4 : Zone qui servira de terrasse à la chambre Maquis Bobby accrochant le linge Cuisine extérieure côté patio Cuisine extérieure côté terrasse/piscine Mur de soutènement en préparation

Mais quelle bonne surprise ! En allant faire un petit tour sur le chantier de Pelone aujourd'hui. L'entrepreneur a exaucé un de mes vœux les plus chers. La construction d'un bar extérieur digne d'une boite de nuit de la Côte d'Azur. Ca me rappelle mes années à Seven où je créais des bars aux 4 coins de l'hôtel pour faire décoller les profits du F&B ( Food and Beverage), car on le sait dans la restauration c'est au bar que l'on gagne de l'argent. Cerise sur le gâteau le caniveau de la piscine est prêt pour gérer tous les débordements de notre futur bassin.

C'est sans doute le fait d'avoir dormi 4 jours dans un "musée" qui a dû nous donner des envies d'art. Nous avons craqué il y a deux jours pour l'achat d'un nouveau tableau en passant devant chez LUMAS dans les rues de Berlin. Le coût de la vie à Berlin étant nettement moins cher qu'à Paris, cela nous a permis d'acheter une photo grand format pour Pelone à un prix raisonnable avec la livraison gratuite aux Hameaux de Propriano. J'ai donc le plaisir de vous présenter Rajan qui est un éléphant indien (ça se voit aux oreilles) qui a la chance (ça se voit à la bouche) de vivre toute l'année sur les iles Andaman au larges des côtes indiennes. Rajan a eu le plaisir d'être photographié par la jeune et séduisante photographe Jody MacDonald pendant l'un de ses rares bains dans la mer (les éléphants préfèrent les bains en rivière). Nous n'avons pas pu résister à l'envie d'acquérir cette photo en grand format,180cm de long, p

 On voulait au départ louer un appartement pour 4 nuits à Berlin avec Mike et Rob. Des notre arrivée Nicole l'assistante de Mikki (la propriétaire) commence à prendre des photos devant nous des tableaux accrochés dans les chambres. Bizarre. Pourquoi faire ça maintenant devant nous plutôt que quelques minutes plus tôt ? La même Nicole nous demande ensuite de produire une pièce d'identité qu'elle doit prendre en photo selon les consignes de Mikki, l'artiste/propriétaire des lieux. Surpris par la démarche nous écrivons à Mikki pour savoir pourquoi cette démarche et si elle pouvait s'engager à détruire cette information après notre passage. C'est là que nous recevons en retour une étrange réponse du genre " Vous n'êtes pas dans un appartement normal mais dans un musée et c'est pour cette raison qu'elle doit connaître notre identité". Nous découvrons effectivement sur le mur une inscription qui confirme sont petit délire : Nous décid

Visite du Mémorial de l'holocauste, monument construit à quelques pas de la porte de Brandebourg. Le monument prend la place d'un carré formé par les rues qui quadrillent la ville. Chaque pile de béton a la même surface que celle d'un cercueil. La symbolique est forte mais ne suffit pas à traduire l'effet que procure ce monument lorsqu'on le parcourt. Au delà de son message esthétique, c'est un millier de sarcophages qui remontent à la surface à des hauteurs variables créant un peigne en 3 dimensions, un redoutable tamis qui nous oblige à marcher l'un derrière l'autre pour progresser dans le monument. Ce monument ne se regarde pas il se vit. Il est une sophistication de la machine nazi. Ce monument n'est pas un labyrinthe, il fonctionne comme un tamis, une grille qui vous engloutit. On peut y rentrer de tous les cotés. Le mécanisme de cette grille de béton est une machine à casser le lien. On tient là tout le fonctionnement diabolique de mécani

Postdamer Platz est sans doute l'un des endroits où l'on ressent le mieux l'écrasement de l'ex mur de Berlin par une nouvelle architecture moderne et internationale qui se joue des limites imposées par l"histoire du 20ème siècle. On cherche en vain quelques traces dans le sol ou quelques résidus épisodiques de béton pour témoigner de l'absurdité d'un mur qui donnait aux hommes des droits et des chances différents selon qu'ils se trouvaient à l'est ou à l'ouest d'une ligne qui devait être infranchissable. Le mur de Berlin est tombé un beau jour, il s'est effondré sous le poids de sa propre absurdité. Pourtant, pour un mur de démoli au siècle dernier, combien d'autres murs sont entrain de se bâtir dans notre nouveau siècle. La cloison en béton et son fidèle associé le barbelé restent encore une valeur sûre pour faire valoir l'inégalité comme un droit. Le capitalisme a voulu abattre tous les murs qui entravait son expansion