Hier, aller retour à Ajaccio pour rencontrer le cabinet d'archi pour donner les dernières indications avant le permis et surtout ne pas relâcher la pression à 2 semaines du dépôt du permis. Cela a été aussi l'occasion de rencontrer le bureau d'étude thermique pour remettre, lors du dépôt de permis, une étude énergétique de la maison. C'est une nouvelle norme de 2012. On a donc étudié comment chauffer la maison et la piscine avec une pompe à chaleur et climatiser les chambres avec le même système. Le principe en Corse étant principalement le suivant : la pompe à chaleur climatise les chambres en été, chauffe la piscine en demie saison et chauffe la maison en hors saison. La nouvelle réglementation laisse très peu de marge de manœuvre, il faut donc bien calculer son coup. Pour la maison comme vous pouvez le voir les volumes sont en place en tirant le meilleur parti de la maison existante. En second plan la phase 2 avec un garage couvert et des dépendances et un ba

Ce que les socialistes sont entrain de faire ce n'est pas que de réformer la fiscalité, mais bien de continuer à réformer la famille. La famille cette belle valeur congelée par la droite est entrain d'être réanimée à nouveau par la gauche. A se demander si au delà du clivage assistanat/libéralisme ce n'est pas l'idée qu'on s'en fait qui perdure comme la vraie ligne de démarcation entre la gauche et la droite . On sait depuis longtemps que la droite française malgré les effets d'annonce n'a jamais rien fait pour libéraliser notre économie. Les Giscard, Chirac et Sarkozy n'ont fait qu'augmenter (ou dans le pire des cas maintenir) le rôle prédominant à tous les niveaux de l'Etat en France. C'est donc une autre valeur que le libéralisme qui sépare dans la pratique un homme de droite d'un homme de gauche. On a vu l’hystérie que provoque l'idée d'imaginer une famille qui ne serait pas faite d'un papa et d'une maman dans n

Cindy commercialise enfin son fameux "Cosmopolitan" à l'herbe de Bison. Fait à base de Grand Marnier (ça fait un peu plus mal au portefeuille mais beaucoup moins mal à la tête que le Cointreau) et de Zubrowka pour son goût inimitable. Cette préparation à cocktail vous assure toujours des fêtes entre amis réussies. Le Cindy 's Cosmo Mix sort dans un tout nouveau packaging de 2 litres à large goulot pour les fêtes de fin d'année. On peut noter le packaging soigné qui met en scène la créatrice de ce mix unique. Riche en vitamine C (on utilise 2 citrons verts pour sa composition) et idéal pour combattre ou prévenir les infections urinaires grâce à sa formule active+ au cranberry. De plus Cindy a refusé que l'on teste son Cosmo Mix sur des animaux et n'a pas hésité à tester elle-même tous les dosages de ce Mix pour vous offrir rien de moins que la perfection. Pour un visuel irréprochable Cindy a demandé que les prises de vues soient faites à Honolulu, où l

Le mélange des genres est toujours un bonheur puisqu’il évite de figer le masculin et le féminin dans un stéréotype. Le premier film de Guillaume Gallienne, directement adapté de son spectacle, nous plonge dans un monde hérissé de stéréotypes où il va se piquer en permanence avec sa merveilleuse et précieuse naïveté. Les critiques semblent unanimes , « Les Garçons, et Guillaume, à table !» est une réussite. Tout le monde semble applaudir à la liberté qui se dessine de pouvoir choisir son genre. Mais prenons garde car ce film nous embarque dans un labyrinthe, celui de Guillaume dont il ne connaît pas forcément la sortie. La clé du genre. Le film au travers de Guillaume semble nous dire que notre orientation sexuelle semble se déterminer avec notre amour. Tu aimes une femme, tu es donc un homme, tu aimes un homme, tu es donc une femme. Ce film, contrairement aux apparences, semble être un plaidoyer pour une forme d’hétérosexualité bipolaire, en tout cas

Pourquoi la vie qui nous emporte doit-elle nous faire mourir ? Pourquoi la mort serait-elle si tragique et le comique incapable de nous épargner ? Pourquoi ne pas toujours rire de ce que l'on est pour défier la mort, puisque vivre c’est changer et mourir c’est stagner. Je ne peux regarder que l’image de celui que j’étais. La grammaire nous rappelle que l’imparfait appartient forcément au passé. Me voilà donc parfait dans le présent qui n’est pas, pour moi, un instant mais un lieu où il fait bon vivre. Mon être ne cesse de me dire qu'être présent c'est être là. La mort appartient à un monde dans lequel on croit vivre parce qu’il nous touche, mais qui ne sera jamais le nôtre. Nous sommes invariablement tous ensemble dans ce truc que nous appelons maintenant. Le diable est dans la répétition. La naïveté nous fait cette faveur que l’on ne fasse le mal que quand on se répète. Si le mal est ce qui se répète, ce que l’on appelle bonté est u

--> La gravité voilà un terme étrange qui nous renvoie à la fois au sérieux et à la pesanteur.   Ce film va bien sûr nous montrer de manière magistrale l’apesanteur c’est à dire l’absence physique de gravité avec tout ce qu’elle a d’extraordinaire. Mais va t-il éviter de nous faire sombrer dans la pesanteur intellectuelle que l’on appelle : sérieux ? Vaincre la pesanteur du sérieux Gravity n’est pas un film de science-fiction, on est tous d’accord sur ce point. D’abord le film nous montre l’espace tel qu’il est aujourd’hui colonisé tant bien que mal par quelques têtes brûlées. Il n’y a pas d’anticipation dans le scénario. Si ce n’est peut-être cette femme qui aurait dû être un homme. Sandra Bullock est une femme cosmonaute cela est finalement totalement improbable. Aussi improbable que de l’avoir dans le casting d’une super production où les enjeux économiques se rapprochent de plus en de celui de la conquête spatiale. Heureusement un film est l’œuvre d’un homm

Vole le vent Pour que les mots s’arrachent Pour que le temps m’épargne De m’emporter avec lui Je ne suis qu'un être Qui se glisse Dans les courants d’air La tempête est le frisson d’une planète Qui nous montre Qu’elle ne s’ennuie toujours pas De tourner autour de son soleil

Bon finalement après les délires d'architecte, on est revenu à un projet un peu plus "tradi" avec la création d'une petite extension à l'est, qui implique la transformation du toit avant en un toit à trois pentes. Côté ouest on ajoute une articulation à toit plat qui nous permet de loger l'espace buanderie et puis on repart ensuite sur une extension qui va nous permettre d'ajouter les chambres 3 et 4 avec leur salle de bains respectives. Tout cela sous un nouveau toit, en tuiles à trois pentes, cohérent avec le relookage de l'est de l'avant de la maison. Bien sûr le plus intéressant du projet Pelone, sur lequel avec Bobby on est intransigeant, c'est la création d'un bassin de natation semi-olympique pour nous maintenir avec nos invités dans une forme qui supporterait le même qualificatif. Il y aura ensuite une Phase 2,  qui ajoutera un garage et des dépendances de 60 m2 ainsi qu'un nouveau bâtiment de 100 m2 qui nous permettra de

Pour un projet comme Pelone il faut penser à tout , y compris comment faire demi tour sans se retrouver dans un plan galère . Pour ça il nous a donc fallu  tester en grandeur nature le rayon de bracage du Duster pour s'assurer que les plans de l'architecte nous permettent de manœuvrer élégamment une fois arrivé à bon port. Il nous faut donc au moins 9 mètres pour que tout ce passe bien, ce qui semble faisable avec l'implantation actuelle et les terrassements prévus.

Parmi les livres que j'ai embarqué pour notre escapade à Hawaï, il y avait Les mots et les choses de Foucault et Le goût de vivre de André Comte-Sponville. L'un et l'autre utilisaient des tableaux de maîtres comme couvertures. Les Ménines de Velasquez pour l'un et La liseuse de Vermeer pour l'autre. Pourquoi ce choix ? Et bien parce que chaque auteur s'est piqué de sa petite étude de ces toiles célébrissimes. J'ai déjà eu l'occasion dans ce blog de m'exprimer sur le tableau de Velasquez lors de mon dernier voyage à Madrid. Je me suis dit après une lecture plutôt circonspecte de la vision de Comte-Sponville de donner ma propre vision des choses sur La liseuse de Vermeer. Les mots et les choses, comme l'explique longuement Foucault, ne se recouvrent jamais vraiment. Ce que l'on voit et ce que l'on dit ne se fondent jamais. Un roman et son adaptation cinématographique sont comme deux axes qui ne se confondent jamais. Il en est de mê

Voilà des jolies images de synthèse du projet Pelone tel que vous ne le verrez jamais, puisque l'on souhaite faire une maison à plat et que l'on espère réutiliser au plus possible la maison déjà existante. J'ai donc recadré le projet pendant plus de 2 heures avec l'archi pour que l'on revienne sur terre avec un budget et des volumes qui s'alignent avec nos possibilités et nos désirs.

Pour ceux qui se demandent à quoi la maison " James Bond" ressemble finalement voila quelques photos qui vous donnent une idée de la réalisation actuelle.