Vivons nous encore en France ? Si l'on vous demande votre adresse vous pouvez répondre par une adresse physique ou électronique, de même vous pouvez le matin aller chercher le journal dans un kiosque en bas de votre rue ou en ouvrant Google... . En ayant opté à 90 % pour le moteur de recherche Google ce qui est colossal ( le Numéro 2 est Bing avec un peu moins de 3 %), les français accèdent à l'information par une seule et même porte le portail Google. A ce stade de domination pas étonnant que ce soit François Hollande en personne, assisté des ministres adéquates, qui reçoive aujourd'hui Eric Schmidt, le Président du conseil d'administration de Google (au centre de notre photo entouré des 2 fondateurs). Cette visite est d'autant plus intéressante que la France avec certains autres pays européens gambergent en ce moment sur une idée de taxation des moteurs en général et de Google en particulier pour dédommager les groupes de presse dont leur contenu se retrouv

Et oui il fallait bien qu'un jour Bobby me passe dessus. Après 4 années où je faisais la course en tête, voilà que cette année Bobby me dépasse avec, à 2 mois de la fin de l'année, une avance substantielle en nombre d'articles publiés. Arg..., l'élève dépasse sa maitresse..... Seul réconfort dans cet aveu de faiblesse, ça me fait un article de plus pour 2012 :-))

--> Disneyworld  (Floride) ouvrira en 2017 une espace dédié à Avatar et à son univers captivant. Voilà quelques lignes pour célébrer le succès de cette mythologie contemporaine que j'affectionne comme vous le savez probablement. L'homme de demain Le corps manquera à l’esprit comme l’esprit manquera au corps. L’un ne peut survivre sans l’autre et pourtant …. Nous sommes le corps d’esprits encore jeunes et farouches. Nous sommes les mots qui nous sortent de la bouche. A la fois tranquilles et fébriles nos talents se répandent comme un réseau . Serons- nous un flexible roseau ou notre généalogie nous endurcira t-elle comme un chêne qui se veut éternel ? Je suis la feuille qui se réclame de l’arbre et pourtant je vais mourir à l’automne. Il est artificiel de mourir et naturel de revivre. La fin ne peut toucher que ce qui ne se répète pas. Ma mort fait donc partie de ma vie. En marchant dans mes pas vous allez me faire revivre dans un

Le problème avec le monde de Disney, c'est que dans l'enceinte de Disneyland on ne peut pas boire d'alcool. Et pour Cindy imaginer un monde où tout le monde serait heureux, sans cocktails à partir de 17h00 c'est tout bonnement impossible. Heureusement notre bon Walt avait tout prévu, car il existe un endroit très très secret et très VIP où l'on peut s'envoyer des cocktails à gogo au beau milieu du très politiquelie correct Disneyland. Cet endroit c'est le CLUB33 (prononcé klubseurtisri). En effet pour collecter des fonds pour ses ambitieux projets, Walt Disney a fait construire au premier étage de la reconstitution du quartier français de la Nouvelle Orléans, un restaurant grand standing pour divertir ses riches investisseurs et sponsors. Rien à voir avec les churros et autres fritures que l'on trouve partout dans le parc pour le commun des mortels. Il s'agit là d'un menu dégustation (5 plats) accompagnés à chaque fois du vin qui convient. En

Hier se tenait le dernier face à face entre les 2 candidats pour la présidence des Etats Unis. Si les Etats-Unis souffrent comme la plupart des pays de la crise économique et de la menace que représente le manque de régulation des marchés financiers, il y a un sujet où ils sont encore tout puissant, c'est celui de la politique internationale. L'élection du président des Etats-Unis est avant tout l'élection du chef d'une armée dont la puissance reste incomparable. Cela nous interesse donc tous. Parmi les inévitables petites phrases qui resteront dans tous les esprits, on ne pouvait pas manquer la réponse d'Obama à Romney qui lui expliquait sur un ton quelque peu condescendant que l'armée américaine n'utilisait plus de baïonnettes et que d'additioner le nombre de nos navires pour connaitre la puissance de notre armée était parfaitement désuet à l'heure où la guerre devient Cyber ou Space War. Sur ce sujet on imagine bien que

Palm Springs fait parti du mythe américain à plus d'un titre. Faire surgir plus de 120 golfs en plein milieu du désert reste un tour de force qui reste l'apanage des Etats Unis et de son rêve éternellement renouvelé d'une vie où effort et réconfort vont de paire. Le rêve américain n'est totalement réalisé que si la plus grande part des américains peuvent y accéder.   "Nous avons tous droit à une part de paradis sur terre", voilà la promesse du Palm Springs de l'après guerre. Pour cela il fallait construire vite et bien des maisons peu couteuses et futuristes ouvrant sur une piscine individuelle qui reste le rêve de tout américain. Ainsi la société Alexander Construction a t-elle entrepris de construire à Palm Springs plus de 2000 villas au milieu du siècle dernier connu sous le nom de " Mid Century Alexander's house". Avec Palm Springs le rêve américain devient mirage, à l'instar de Las Veg

Los Angeles, la cité des anges serait-elle finalement l'anticité. De puis des siècles, les hommes tentent de se rassembler au coeur d'une cité pour échanger créant ainsi une communauté qui dépasse le cadre familial pour faire surgir une vie politique. Rien de tel à Los Angeles où l'urbanisation en tache d'huile de la cité semble défier les modèles d'urbanismes des siècles passés. Multi ethnique dès son origine la ville semble tourner le dos à la centralisation des services publics pour préserver chaque tradition. Ainsi au 20ème siècle Los Angeles devient l'archétype d'une nouvelle urbanisation qui refuse l'habitat collectif au profit de la maison individuelle. En traversant les Etats-Unis les WASP (White Anglo Saxon Protestants) semblent finalement se défaire d'un modèle d'urbanisation qui n'est pas le leur (celui des immeubles en centre ville, souvent  appelé modèle de Chicago) pour un développement qu'on peut sans exagération qualifi

L'Amérique n'a pas connu de Moyen Age avec ses ducs et ses barons. Pas étonnement qu'au lendemain des fortunes vite et mal faites, de la ruée vers l'or,  les ambitions de reconnaissance et de pouvoir se développent une fois bien assis sur son tas d'or, toisant la misère humaine. D'une famille de mineur William Randolph Hearst devint un magnat de presse, un tycoon, à l'image du fameux Citizen Kane d'Orson Wells. Le problème avec ces richesses éclairs, c'est qu'elles ne peuvent en aucun cas prétendre à être le fruit d'un dur labeur tant la disproportion entre l'argent et le travail d'un seul homme est exagéré. La seule manière de devenir riche très vite c'est de voler les autres. Et pour cela rien de mieux que le vol légalisé. On peut penser ce qu'on veut des bienfaits du capitalisme pour stimuler la richesse de notre monde, admettre comme premier titre de propriété la règle "du premier qui y est" un peu

On ne peut pas mettre les pieds à Carmel un soir de débat entre Barack Obama et Mitt Romney sans penser à Clint Eastwood. D'une part parce que Alias l'inspecteur Harry a été le maire de cette petite ville bourgeoise dont le look étriqué contraste avec la générosité de ses plages et d'autre part parce que Clint est un républicain pur et dur qui s'est illustré en invité surprise lors de la convention des Républicains à Tampa le 30 août dernier. Ajouter à cela que la ville interdit de porter des talons hauts parce que cela fait trop de bruit, il n'en faut pas plus à Cindy pour avoir Papy Eastwood dans le Pif. A 82 ans notre ex cowboy fait de la resistance. D'abord son intervention totalement improvisée lors de la convention de Tampa de 12 minutes alors qu'elle devait en durer 5 (eh oui avec l'âge ça s'arrange pas) a fait Flop. Il a avoué ensuite que sa prestation était totalement improvisée, ça on s 'en doutait, et que sa têt

L'homme et le cheval. Voilà des millénaires que les homo sapiens que nous sommes ont utilisé cet animal d'abord un peu pour se nourrir, mais surtout pour se mouvoir. Les américains et leur sur-médiatisation hollywodienne en on fait une icône du 20ème siècle. Pendant plus de 5000 ans de la Mongolie à la Californie, l'homme et le cheval ont formé un binôme inséparable et conquérant. Et puis patatra le cheval par la puissance de la vapeur puis de la combustion s'est mué en une unité arbitraire de puissance. Le moteur était né. Et 5000 ans d'histoire n'y ont rien changé. Le cheval allait devenir une bête de loisir, pendant que la conquête du monde continuerait sans lui. Plusieurs millénaires de bons et loyaux services et voilà que la tôle et les pistons viennent se substituer à la chair et au muscle. Le cowboy n'avait plus qu'à se ranger sur le bord du chemin pour laisser passer le fer qu'allait ouvrir le rail et dans sa foulée le règne de l'aut

Relier San Franscisco à Los Angeles, comme nous allons le faire cette semaine, revient à relier la Silicon Valley à Hollywood. C'est à dire relier la puissance qu'offre la simulation numérique des microprocesseurs à l'imagination débridée des réalisateurs américains. Ce monde entièrement numérique semble ouvrir une nouvelle utopie pour l'homme. En combinant une image fait de tangible et d'intangible, Hollywood à l'aide de l'industrie electronique nous projète dans un autre monde. Au nord de SF les vignobles de Sonoma valley et de la Nappa valley se trouve encore dans l'ancien monde, celui du bon vin que l'on déguste depuis des millénaires. Les mêmes plaisirs anciens. A l'est  dans la ferveur des casinos, Las Vegas où l'on célèbre la grande vie, la belle vie illuminée par le courant fort produit par les turbines du barrage hydroélectrique Hoover non loin de là. Mais en enjambant la faille de San Andreas nous traversons bien le rubicon qui s

I 'm strong, voilà un mot d'ordre pour l'Amérique. Voilà une phrase qui leur colle à la peau à nos ricains, à tel point qu'elle raisonne étrangement dans le patronime de 3 héros qui font partie intégrale de l'histoire du nouveau continent. Commençons donc par le benjamin. Lance, celui qui dévoile la phase cachée du héros d'aujourd'hui. Car aujourd'hui tout est compétition, le plaisir de perdre n'existe plus. On préfère tricher que de se soumettre à plus fort que soit. Il n'y a plus de respect donc plus de hiérarchie, donc plus de sport au sens noble du terme, seul le résultat existe.  Le résultat est plus fort que la règle. Voilà ce que 2 siècles de capitalisme nous a enseigné. Un seul but réussir, une seule consigne ne pas se faire prendre. Notre économie se dope au subprimes pendant que nos cyclistes se dopent à l'EPO, tout va bien jusqu'au jour au tout s'effondre où les chiffres déconnectés de leur valeur ne veulent plus rien

Aller à San Francisco pour un Gay c'est un peu comme aller à Lourdes quand on est catho ou à Castelnaudary quand on aime le cassoulet. Il faut dire qu'en ce moment on a un peu besoin de se ressourcer lorsque l'on découvre que ce qui devait n'être qu'une formalité, je parle bien sûr de faire voter le mariage Gay, semble soudainement émouvoir le banc et l'arrière banc de gens de la France bien pensant. Non seulement les cathos font blocage, mais en plus voilà que nos maires semblent s'émouvoir de devoir appliquer la loi en officialisant l'union de 2 personnes du même sexe. On croit rêver. Voila nos élus municipaux qui s'élèvent au-dessus des lois pour ne rendre de compte qu'à Dieu. Mais enfin, on ne vous a rien demandé les gars. La loi c'est la loi. Pourquoi ne pas refuser de célébrer les mariages multiraciaux tant qu'on y est si vous n'aimez pas trop les noirs ou les jaunes. On nage en plein racisme. Le vrai, celui qui consiste à