Papou, c'est le nom par lequel nous appelions notre grand-père maternel. Ingénieur de formation et directeur d'usine en Savoie (à Notre-Dame de Briançon) puis à Lyon ( à Tassin-la-Demi-lune) et enfin directeur à Paris (avenue Foch). Nous, nous l'avions surtout connus à Saint-Genis-Pouilly où il a passé sa retraite avec notre mamie. Papou c'était un peu notre Pompidou, cette génération d'après guerre à qui l'on doit la modernisation de notre pays. Mais Papou, il aimait aussi bien rigoler, se déguiser avec nous et nous expliquer les délices et les aléas de la pêche. Il y a   donc dans cette locomotive à vraie vapeur qu'il nous a légué un concentré de joie et de rigueur  technique qui le caractérisait si bien.  Malheureusement les pistons étaient désynchronisés et les 4 mèches carbonisées. Le tout méritait une sérieuse révision pour faire cohabiter de manière productive l'eau, le fer, l'alcool la vapeur et le feu. Le voisin de Sandrine, le très bricol

  Je voulais vous parler du Panier de fraises de Chardin. Mais cela est impossible car l'œuvre de Chardin est un système de pensée et de représentation qui dépasse la production et l'appropriation de toile. Les tableaux de Chardin n'ont de valeur que par leur exemple et non pas de fin en soi. Chardin est à l'art pictural ce que Proust est à la littérature, ils recherchent tous les deux le temps perdu qui n'a rien à voir ni avec le mots ni avec les couleurs mais qui reste cependant le but ultime aussi bien de la peinture que de la littérature.  Alors pour vous parler de ce Panier de fraises peint par le génial Chardin il va falloir parler de lui et de son œuvre en général. D'abord ses tableaux ne fonctionnent jamais seuls. Chardin peint en stéréo un panier de fraise qui va répondre des années plus tard à une coupe de prunes. Comme le tableau de La Raie ne se conçoit pas sans celui du Buffet . La raie transgresse par sa laideur la beauté classique du buffet comm

On se réjouissait de voir la suite du premier opus des Trois Mousquetaires dont la narration et la distribution nous avaient réconciliés avec le genre "cape et d'épée". Malheureusement on s'ennuie lors de ce deuxième volet pourtant plus court que le premier. Il faut quand même reconnaitre que le tournage nous permet de redécouvrir l'incroyable patrimoine de la France toujours debout pour jouer les toiles de fond dans ce 2ème opus et on réalise à quel point on a la chance de vivre dans un pays où l'on peut tourner une histoire qui remonte à plus de 3 siècles dans des décors quasi naturels (les remparts de Saint-Malo pour  La Rochelle du 17ème et le Fort La Latte pour le Fort Royal).  Mais les 4 mousquetaires peinent à nous faire vivre une aventure où l'on arriverait à sympathiser. Suis-je cette Milady fourbe et indépendante qui refuse la main sécurisante de d'Artagnan dans une marche en forêt ? Suis-je d'Artagnan qui relègue les impératifs de guerr

Pour ceux et celles qui se demandent si après leur séjour à Pelone c'est déco de table tous les jours et bien non. Même si manger sur une chape de réagréage encore fraîche avec une bâche de protection en guise de table pourrait exciter plus d'un collectionneur d'art contemporain. Donc piano, canapé et consorts sont  dehors. On les espère suffisamment bâchés dans le patio, Les étancheurs nous ont remis sans dessus dessous notre toit terrasse végétalisé et bien sûr la ponceuse de béton avant le réagréage nous a permis de vérifier que l'air circule bien dans notre maison. La fine poussière grise étant là pour en attester à tous les niveaux. Les buffets ont été vidés pour permettre leur transport ce qui explique le grand déballage de la cuisine où nous avons pu nous frayer un passage pour faire bouillir quelques pâtes. Colas a retrouvé par chance les clefs de la Vitara dans ce joyeux déballage. Nous avons procédé à un rapide nettoyage de notre zone de couchage pour les deux

Mise en place d'une véritable toiture pour les paillotes qui ne pourront plus d'ailleurs prétendre à ce nom. La météo n'a pas été assez bonne ces derniers temps pour que Lolo puisse intervenir mais depuis hier c 'est le retour du grand beau temps ce qui devrait donner un coup de boost à la pose des charpentes et à la mise en place de la couverture. (*)Le titre du blog est un clin d'œil à la parabole du sermon de Jesus sur la montagne.

(Ci-dessus photo de ce matin avec nuages) Mise en service aujourd'hui de notre centrale solaire avec ses 17 KW de puissance max et qui peut espérer produire au moins 15 KW dans les meilleurs créneaux. Avril et septembre étant des mois où le rendement des panneaux est le meilleur car il faut à la fois du soleil mais que les panneaux ne surchauffent pas. Grand soleil non voilé et fraicheur de l'air sont donc nos meilleurs alliés. En revanche même si le rendement est un peu moindre au cœur de l'été le temps d'ensoleillement par jour est lui par contre maximal, ce qui nous laisse plus de temps pour produire et donc de dégager sur une journée plus de KW/h. Par exemple en avril il fait 215 heures de soleil et notre centrale est au taquet avec ses 15KW (*) de puissance. On  produira donc 2225KW/h soit en moyenne par jour 107KW/h. En juillet nous profitons de 345 heures de soleil mais le rendement n'est que de 13KW à cause de la chaleur. On produira quand même 4485KW/H soit

  Grande tournée de distribution de nos bredele auprès de nos commerçants préférés de Propriano. Même pas peur d'offrir de petits gâteaux à Agnès notre boulangère (notre photo ci-dessus) sinon par ordre  d 'apparition : l'opticien, la réception de l'ophtalmo, la quincaillerie, le magasin de meuble et de déco, la jardinerie, le supermarché, le carrossier, le BTP et le plombier, la piscine, le bateau, le labo médical, la pharmacie et la coiffeuse.