Urbaniser le terrain reste toujours ma préoccupation pour pouvoir habiter en Corse en plein air autant qu'à couvert. La via Leroy et le parking rosace font parti de ce programme de longue haleine qui consiste à pouvoir déambuler pied nu d'un bout à l'autre du terrain. Quand à ceux qui naviguent en tongs Gucci, ils sont les premiers à ne pas vouloir pourrir leur sandales de marque dans les terres mal battues de notre propriété.  Je me serais parfois bien contentée de graviers parsemés de pas japonais plus économiques et plus poétiques que les mini voies romaines. Mais les fourmis avec qui, il faut bien l'admettre, nous partageons notre titre de propriété profitent du géotextile pour agrandir constamment leur emprise sur notre jardin. En plus de nous mordre méchamment les pieds, nos micro-copropriétaires ont une tendance à évacuer les gravats de leurs installations souterraines par dessus les graviers. Pratique qui se révèle être totalement contre productive dans des zo

  Hier on avait les abricots mais pas encore le sucre. Comme notre coiffeur est à coté du Casino, on en a profité ce matin pour faire quelques achats à tour de rôle pendant que l'autre se faisait couper les cheveux. Il ne manquait plus que les pots Bonne Maman promptement apportés par Bobby pour mettre en route notre chaudron. Avec 8 kg d'abricots et 6 kilos de sucre il a fallu s'y prendre en 2 fois pour préparer nos 33 pots de confiture. Il est probable que note voisine nous en redonne un peu et comme il nous reste encore quelques pots alors pour quoi pas une 3ème fournée que nous pourrions nous aussi redistribuer à nos amis et voisins.

  Quel plaisir d'aller cueillir soi-même des fruits et des fleurs chez nos voisins. La nature est un bel exemple de générosité. Elle donne tout ce qu'elle peut poussant ainsi souvent les heureux bénéficiaires à partager ce qu'elle produit sa ns compter (un peu l'inverse du marketing qui semble toujours orchestrer la rareté comme le Saint-Graal). Quand je pense au prix de la tête d'hortensia à Paris, je n'imaginais même pas un jour faire un tel bouquet. Heureusement que j'avais acheté l'année dernière, lors de notre première croisière sur  l'Aquareva, un maxi vase lors de notre escale à Bonifacio. Les abricots vont finir en confiture comme les années précédentes (voir aussi blog Bobby : Quand les vers cassent du verre ). Il faut que l'on augmente un peu le quantité de bocaux pour ne pas tomber en panne avant la nouvelle saison .

 

  Le programme du menu 7 prévoyait un buffet "t'as de beaux restes". Mais avec les prolongations j'ai du improviser des menus 8 et 9 et 10 sur le même thème. Pour  le 8 une salade composée, pour le 9 on sort le paquet de linguine prévu pour ce genre de circonstance, on rehausse avec les restes de Tian et de 2 pointes de piment d'Espelette et on sert le tout conformément aux instructions de Pierre. C'est à dire dans un étrange saladier en plastique. Pour ce midi (on est déjà au delà de 4 menus improvisés) omelette aux multiples fromages assortie d'une salade de mini-tomates. Après soit on rentre, soit on mange des feuilles de menthe. Tout ce qui avait été prévu a été servi plutôt deux fois qu'une et dans des quantités pouvant varier à la hausse. Pas question de ne pas poêler / flamber  les pêches le dernier jour pour preuve cet entretien : Cindy : "Pierre tu peux éteindre le groupe électrogène j'ai fini en cuisine, à moins que tu ne veuilles qu

 

   Bon je ne m'attarde pas sur la salade niçoise avec son thon scnacké, qui a obligé de demander une seconde relance du groupe electrogène après avoir cuit les haricots une heure auparavant, requête qui nous a valu un petit regard de travers sur le manque probable d'organisation de notre équipe traiteur. Pourtant on essaye de tout anticiper, ecossage, mondage et épluchage des fèves dès 16h, salade de lentilles préparées dans la cuisine centrale de Pelone il y a plusieurs jours pour l'amuse bouche. Décongélation des coquilles Saint-Jacques vers 17h après avoir mis au congélo le Meursault et le Chablis en remplacement des bouteilles de Cosmopolitain qui doivent, elles, décongeler. La puissance électrique à bord étant variable et soumise au fait du Prince il faut jongler entre le frigo et le congélo pour que le Champagne soit bien frais. Tirant nous mêmes les enseignements de nos erreurs puisque le Taittinger du midi accueilli sans enthousiasme n'avait été jugé assez frapp