Comme vous pouvez le constater mon blog ne croule pas sous les clichés de photos vous pixélisant les progrès fulgurants du chantier. Et pour cause, l'absence de plaquistes, ressource rare sur l'île, qui bloque tout le chantier. Sauf que ce matin alors que je me résignai à l'idée d'une traversée du désert, je découvre avec stupeur et incrédulité la camionnette des plaquistes garée sur la parking ce matin. Ma chance toute relative s'explique par des déboires supérieurs dans un autre chantier où devaient intervenir les plaquistes ce qui les oblige à se rabattre sur notre chantier faute de pouvoir faire progresser celui où il ont été impérieusement assignés. Si tout se passe bien avant le week-end, ils vont enfin pouvoir faire le doublage des murs qui assurent l'isolation de la maison et parachever ainsi le cloisonnement de toutes les pièces. Vous me voyez donc dans la chambre Mer totalement doublée aujourd'hui. Demain se sera le tour de la chambre Rivière

Nous avons avec l'aide de Lolo réalisé une grand escalier pour accéder au nouvel espace pétanque/mölkky, mais depuis l'adjonction d'une terrasse pour les rafraichissements, il nous ait venu l'idée de réaliser un escalier de service permettant d'accéder plus rapidement à la cuisine pour éviter qu'une partie soit considérée comme nulle pour manque de boissons ou de glaçons par les joueurs. Pour cela il suffit de se lever tôt ce dimanche matin et d'envoyer Bobby à la chasse aux gros cailloux dans le maquis. Il est préférable de trouver des créneaux horaires différents de ceux des chasseurs.  Après c'est comme un gros Légo il faut commencer par en bas et puis marche après marche on finit par faire un escalier . Pour célébrer l'amélioration de cette zone du jardin deux azalées on été plantés au pied du chêne dans une terre naturellement acide et ombragée. La zone escalier vue de haut, avant.

A une époque où les suffixes en "Exit" font florès, j'ai de mon coté, des envies d'unification. Une de mes ambitions était de réunir le jardin des Chacals avec le jardin Zen en une seule et même zone. C'est chose faite. Ce besoin était d'autant plus pressant que le nouveau terrain de molkky méritait une artère qui conduise à la hauteur de ses prétentions. Réunir c'est finalement opter pour un sol commun. Il me fallait donc une bonne dose de graviers pour fusionner deux espaces qui profitaient de ce revêtement. Ma chance, c'est que sans rien avoir demandé, le chef de projet a renfloué le parking principal de graviers à l'issue du gros œuvre pour masquer ces inévitables bavures de ciment. Je profite donc à nouveau d'un stock important de graviers roses ponctionnables à volonté.  Mon projet de réunification est un projet à 20 brouettes. OK, les graviers pour unifier c'est bien, mais le Pelonien qui s'aventure sans ses tongs dans la p

Pelone nous donne un horizon. Le plaisir de découvrir la lune qui se couche le matin et celui de jouer avec le ciel qui s'enflamme le soir. Les astres tournent avec assiduité. C'est à nous de nous glisser hors du temps  pour sentir toute la beauté et non le rythme qu'ils nous imposent.

J'espérais bien ce week end pouvoir remettre le jacuzzi en marche.  Et bien non, j'ai des buses qui fuient, et le fond aussi. Aucun ouvrier sur le chantier ce matin ce qui augure mal de la semaine. Pour couronner le tout, zéro nouvelle du déguisement que j'ai commandé pour la soirée du 9 mars. Pour me déstresser de mes problèmes de riche, Bobby me suggère une grosse journée jardinage de 11h00 à 16h00. Je dis banco. On attaque par des plantations dans la langue de Julien. Ensuite un peu de jardinage de l'extrême pour planter des mesambrianthemum sur la corniche de l'autre coté des balustrades.   C'est pas évident...  Un peu d'acrobaties...   Pour ajouter une dose de fatigue à la dose adrénaline on refait tout le géotextile de la plate bande en contre bas. Et puis pour clore le tout on agrandit la future terrasse buvette du nouveau terrain de mölkky, à coup de bêche, de rochers et de râteau. Là c'est bon

 Mais comment passe t-on nos journées à Pelone pendant le mois de février? D'abord bien sûr, si on vient tous les mois cette année, c'est pour ne pas relâcher la pression sur l'entreprise qui réalise les travaux de l'extension. Donc le matin rendez-vous à la corse, c'est à dire sans horaire chez le Boss pour faire le point de ce qu'on ne fait plus, pas ou de nouveau. Tout cela variant en fonction des délais et des budgets des gilets jaunes et de mes lubies. La stratégie du Boss est toujours la même. Me culpabiliser, pour ensuite pouvoir se justifier sans honte sur les inévitables aléas d'un projet de BTP. Pour faire simple, quand ça va bien c'est grâce au Boss, quand ça va mal c'est la faute à Cindy.  Il faut reconnaitre que le tour de "spa passe", où j'ai fait apparaitre puis disparaitre un espace bien-être a laissé quelques traces. Mais heureusement avec Bobby on a notre technique pour  remettre ce genre de réunion sur les rail