Pelone V12

Il s'agit maintenant de s'attacher un peu plus au détail pour le projet, sachant que du coté de mon équipe archi+entreprise générale, ils en sont, eux, toujours en mode pré-projet alors que moi je mesure déjà au centimètre où je vais mettre mes placards. Car des placards il va y en avoir un max pour permettre de tout ranger. J'ai donc opté pour un agencement favorisant au maximum des placards hyper standard, à savoir des modules de 50X60 pour les ouvrants et des modules de 150 ou 200X66 pour les portes coulissantes. Pas question de faire des placards sur mesure comme à la Roquette. On travaille sur un budget après redressement. Ca va être de l'IKEA importé du continent puisque la firme suédoise n'a pas souhaité s'implanter dans les terres isolées de l'ile de beauté.
Tous ceux qui ont leur brevet d'IKEA, seront donc cordialement invités le jour J où les 10 placards (12 mètres de linéaire mis bout à bout) seront livrés à Pelone. A côté les 6 commodes Malms de la costumerie de la roquette, c'est de la rigolade.
Bon je suis d'accord avec vous, les plans Powerpoint c'est bien, mais à un moment ou à un autre vous avez un peu envie comme moi de voir tout ça en vrai. La question à "2 euros d'amende" : "Alors Pelone ça sera prèt quand ?" commence à vous brûler les lèvres. Je sais, c'était un euro pour la Roquette, mais là avec l'impôt révolutionnaire il faut que l'on double les tarifs. La réponse à cette question pernicieuse est que mes fournisseurs semblent être dans un mode assez incertain qui mixte une certaine désorganisation avec un désir croissant de démarrer quand même. Ils aimeraient que ça aille vite pour envoyer leur facture, mais ne savent pas eux-mêmes quand cela va vraiment démarrer,  sans même de parler encore de quand cela va pouvoir finir. Je ne peux donc même pas pour l'instant répondre à l'autre grande question qui vous démange la langue à savoir : "C'est quand le premier coup de pioche?" qui n'est, elle, taxée que d'un euro symbolique. En attendant je m'amuse avec les photos qui m'inspirent dans les magazines, un signe de vie de mes fournisseurs et je les trifouille pour les faire ressembler au projet final.
Le projet ci-dessus a donc été envoyé à mes fournisseurs ce matin, un peu comme une bouteille jetée dans le golfe du Valinco pour savoir si, un jour, il vont m'écrire ou m'appeler, ou si une fois de plus c'est Cindy qui va devoir user de tout son charme pour obtenir une entrevue.