Un triomphe sans triomphalisme


On vient voir une œuvre d'art et puis finalement on se trouve face à autre chose. Une force. Quelque chose qui s'impose. Une évidence. Celle de l'amour. Cet arc qui depuis Napoléon triomphe de la paix imposée par la guerre se trouve par la grâce de sa robe détourné de son objectif. Ce monument pompeux et triomphaliste qui commémore nos morts et la défaite de nos ennemis change d'horizon. La flamme du soldat inconnu devient marginale face à la puissance créative de l'amour du couple d'artiste. Quand on s'aime il faut faire les choses à deux. C'est sans doute la grande leçon de cette belle histoire d'amour entre Christo et Jeanne-Claude. Nés le même jour la même année à la même heure, l'un en Bulgarie l'autre en France, leur rencontre et leur amour vont transformer notre paysage et faire bouger les lignes de démarcation de l'art. 

Cet œuvre emblématique à plus d'un titre voit le jour sans eux. La dynamique de leur art leur survit. On regrette d'abord qu'ils ne puissent pas contempler eux-mêmes ce dernier emballage et puis on se rend compte que depuis cet arc, leur arc, ce sont eux qui triomphent et nous regardent. Merci à tous les 2.









 

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