Panoramic Maison Bouvier

 

Quel plaisir d'être invités hier par Pascale et Alain au Panoramic l'un des trois restaurants de la Maison Bouvier. Nous avons finalement opté pour une solution sans ski en montant à pied par le funiculaire avec une tenue de ville. 

Le restaurant peut se targuer d'avoir depuis 2021 une étoile au guide Michelin (l'étoile chez Michelin  bibundumisé ressemble d'avantage à une fleur). On traverse rapidement l'espace self-service avec ce qu'il  faut de morgue pour se glisser dans le sas de l'espace restaurant où il est possible de déposer ses accoutrements hivernaux et de se déchausser pour les skieurs avant d'enfiler des chaussons maison. On passe devant un bar chic et cosy pour atteindre une somptueuse salle de restaurant dans un style montagnard maitrisé. Le personnel est avenant et il y règne une atmosphère bon enfant qui fait si souvent défaut dans les restaurant étoilés souvent trop guindés. 

Clément Bouvier est en cuisine réglant les cuissons de sa rôtisserie avec l'application d'un DJ aux platines. On se réchauffe autour d'un cocktail après le souffle glacial de la montée en funiculaire. Os à moelle, escargots, rognons et ris de veau pour les carnivores et gambas volantes et Saint-Jacques au céleri pour moi. On aime les viandes rares et les cuissons parfaites au feu de bois chez les Bouvier. Il suffit d'observer Clément au fourneau pour s'en convaincre. Celui-ci ne cache ni par sa corpulence, ni par son appétit pendant le service, son amour de la bonne chair.

Si vous ne mangez pas de viande la carte ne regorge pas d'alternative, c'est un peu dommage que le chef n'arrive pas à dépasser ses propres centre d'intérêts en proposant au moins un bon plat végétarien à la carte. D'autant plus que la clientèle est très internationale et que les serveurs s'adressent régulièrement à vous en anglais. Le buffet des desserts est très appétissant, un de mes meilleurs baba au rhum, dommage que les serveurs en costume traditionnel semblent bien trop juniors pour maitriser la connaissance et surtout la découpe des desserts. La carte des vins est monstrueuse et pleine de bonne surprise si on en a les moyens. Le sommelier nous a fait une présentation historico gastronomique mémorable de la Chatreuse, sans doute pour se faire pardonner de nous avoir abandonner avec la carte alors que l'entrée était déjà servie. Ses pouces levés lors de la photo de groupe partait d'un bon sentiment, mais peut appropriée pour commémorer en trinquant la mort de Marie-Jo il y a tout juste un an. 

La famille Bouvier apporte définitivement une bouffé d'air frais à la gastronomie française. On applaudit des deux moufles.












Les frères Bouvier : Clément et Michel



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