Premier coup de pioche

Ce n'est pas parceque on vous taxe quand vous posez des questions sur le chantier, que je n'ai plus le droit de vous en parler. Aujourd' hui est un jour un peu spécial et toujours cher dans mon coeur de décoratrice de l'extrême, puisque nous allons commencer la démolition du laid et de l'absurde avant d'attaquer la mise en beauté du lieu. Et on ne va pas y aller avec le dos de la cuillière puisque que nous allons abattre un escalier et une bonne moitié de la mezzanine dès ce matin. YESSSSSSSSSS. Avant d'attaquer notre massacre à la tronçonneuse à béton, il fallait bien sûr confiner nos nouveaux voisins et faire passer les huissiers pour évaluer l'état global du quartier avant le passage de démolition girl. Le maire de Paris, qui est une personne sensible comme moi nous oblige à construire des palissades autour de nos bennes aux couleurs de Paris, il fallait donc quelques semaines pour obtenir les autorisations du commissariat et amadouer la boucherie hallal et les coiffeuses camille albane du 89, avant de pouvoir se lâcher et finalement expier les péchés d'anti-architecture de nos prédécesseurs.