Titi et tous ses amis

Nous voilà de retour à Paris, toujours la tête dans les JO. On ne le dira jamais assez, traverser la Manche ça vous dépayse toujours. Et cette fois ci après 2 semaines d'immersion à Londres, on retrouve la France avec surprise. On monte dans un taxi et là bien sûr la radio fonctionne sans que l'on soit consulté sur RMC, qui pose déjà à ses auditeurs, la question à peine orientée (juste après notre défaite en BMX) "les Jeux sont ils déjà ratés?".
Bonjour l'ambiance. Welcome back à Raleur-land. Les français n'ont aucun flegme et à peu près autant de recul que notre taxi sur la voiture de devant sur eux même. Notre grand problème c'est notre manque total de réalisme. A force de naviguer en permanence entre illusion et désillusion on attrape la nausée.
Pour éviter un choc trop brutal avec la franchouardise ambiante, on se retire vite dans notre bunker de la roquette. Bobby part à l'escalade des sommets d'incompétence que caractérise tous les vendeurs de la boutique SFR, notre nouvel opérateur (n'essayez pas de nous joindre sur les portables, ça ne marche toujours pas). Puis pour se remettre dans notre bulle olympique, nous allumons France 2. Mais là c'était sans compter avec les commentateurs français.
Si à Londres on pouvait parfois être surpris de la sobriété des commentaires de la BBC, on ne peut pas en dire autant des commentaires dont nous avons été gratifiés pour le handball. Là, on frise le délire, non pas que les commentaires sur le match ne soient pas corrects, mais plutôt par la logorrhée aussi baroque qu'incontrôlée d'un des commentateurs en particulier. Je passe les détails, mais arriver dans la même phrase à dire que le hand français, c'est un collectif d'enfer, en renommant la handball Arena la "Titi arena", il ne faut pas en avoir lourd dans la cervelle. Renommer plusieurs fois la salle au nom d'autres joueurs au cour du match finissait de parachever la bêtise de ses dires. Si Monsieur le commentateur veut donner dans le culte de la personnalité on lui recommande vivement de quitter les salles de sport collectif pour aller interviewer Usain Bolt. Il se pourrait même qu'il lui enlève les mots de la bouche puisqu'il se désigne  lui-même comme une légende.

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