Poésie


Chez nous ?

C’est à peu près vrai
Et pourtant si loin du compte
On ne peut s’y risquer sans perdre
Ce qui nous est le plus cher
Notre cher et tendre moi
Me voilà décharné et tendu par les relations qui nous unissent
Autant qu’elles nous déchirent
L’objet devient multiple alors que la relation perdure
Sommes-nous encore chez nous et pour combien de temps ?


Je serai la plus belle pour aller danser

Pour partir pour revenir
A chaque fois les mêmes pas
Pour fuir, pour salir
Les mêmes voix
Pour reprendre, pour venger
Les mêmes clochers
Pour revivre pour aimer
D’autres enfants plus grands

Je ne suis pas celle que vous croyez être
Je ne suis pas l’ombre de votre destin
Ni même la bride qui vous retient
Je suis si belle et si fébrile
Que personne ne me voit
Je suis cette belle conscience
Qui danse au delà de mon être


Surf

Voilà bien une idée étrange
Que celle de dire les choses que l’on a en soi
Rompant ainsi le secret sacré
Qui me lie à moi-même
Vous laissant entrer pendant quelques phrases
Entre ce qui se dit et ce qui s’écoute
Dans le huis clos de mon cerveau

Quel luxe de pouvoir écrire au moment même
Où l’on pense, en flirtant avec le n’importe quoi
En esquivant le prêt-à-penser
Surfer ainsi sur ce que votre esprit vous dit
Voilà que votre cerveau au lieu de se condamner à l’intelligence
Des choses qu’il fixe pour mieux les analyser
S’amuse à éviter la logique comme autant d’écueils
Et se laisse emporter par le mouvement sinueux de notre intuition

Evanescence

La poésie ne se pense pas, elle surgit
Il n’y a qu’à l’attendre et la surprendre
On peut alors glisser avec elle
Sur ses langoureuses métaphores

Laissant la trace de son évanescence

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