Alédalé

 












Urbaniser le terrain reste toujours ma préoccupation pour pouvoir habiter en Corse en plein air autant qu'à couvert.

La via Leroy et le parking rosace font parti de ce programme de longue haleine qui consiste à pouvoir déambuler pied nu d'un bout à l'autre du terrain. Quand à ceux qui naviguent en tongs Gucci, ils sont les premiers à ne pas vouloir pourrir leur sandales de marque dans les terres mal battues de notre propriété. 

Je me serais parfois bien contentée de graviers parsemés de pas japonais plus économiques et plus poétiques que les mini voies romaines. Mais les fourmis avec qui, il faut bien l'admettre, nous partageons notre titre de propriété profitent du géotextile pour agrandir constamment leur emprise sur notre jardin. En plus de nous mordre méchamment les pieds, nos micro-copropriétaires ont une tendance à évacuer les gravats de leurs installations souterraines par dessus les graviers. Pratique qui se révèle être totalement contre productive dans des zones qui se voulaient herbicides.

J'ai pu ré-enclencher mon plan récemment grâce à la disponibilité d'une équipe de maçon du Boss qui intervient en ce moment. Cette période de l'année n'est pas idéale puisque nous commençons à avoir des visiteurs dès ce soir. D'autant plus que la présence des ouvriers est a peu près aussi invasive que celle des fourmis et que le modèle de notre bétonnière n'est pas électrique.

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