Le Paris Bangalore ne répond plus


Ma mission cette semaine en tant que Cindy 007 était de comprendre ce qui a conduit au crash de l'hôtel au mois de mai, puisque nous avons planté notre taux d'occupation à presque 0% avec 3 chambres occupées en fin de mois , du jamais vue depuis notre décollage il y a plus de 2 ans. Que c'est il passé ? Pour ça il me fallait retrouver les fameuses boites noires qui allaient tout nous dire sur le Crash de Mai. Je doit dire d'abord pour rassurer mes lecteurs que si le crash d'un Paris-Rio n'a pas conduit Air francer à la faillite, il est peux probable qu'un mauvais mois empêche une chaine d'hôtel de prospérer. Mais quand même il faut tirer cette affaire au clair pour que ça ne se reproduise plus. Les similitudes entre le vol Paris Rio et ce qui vient de se passer à Bangalore pour Seven sont frappantes.

D'abord la gelée des sondes. La déficience des sondes oblige le mode automatique à passer en mode manuel. Les sondes dans notre cas c'étaient Bobbyy et moi, avec notre retour à Paris, la visibilité se gel. C'est la reveil du commandant de bord en pause ( alias Olivier) habitué au pilotage automatique. Le commandant arrive en panique au commandes.( dans les temps) L'avion perd dangereusement de l'attitude. Que faire ? Tirer sur le manche et mettre les gaz à fond. Dans notre métier tirer sur le manche revient à augmenter les prix ,Les instructions sont donnés pour ne pas vendre en dessous de 3500 rs les chambres. Pourtant l'appareil ne semble pas reprendre de l'altitude pour autant. Comme sur le Paris Rio, l'avion en se cabrant pour prendre de l'altitude décroche (c'est à dire que ses ailes ne lui offrent plus la portance suffisante pour se maintenir en l'air). Dans notre cas on ne trouve plus que 3 clients enclin à payer plus de 3500 RS. Le crash n'est pas loin. Soit le commandant à le réflexe contre-intuitif de pousser le manche ( c'est à dire de baisser les prix dans le mois dans notre cas ) et l'appareil en s'aplatissant à des chances de retrouver suffisamment d'air pour se maintenir, soit le pilote reste tétanisé vue le peu de temps qui lui est imparti et c'est le crash en moins de trois minutes. C'est ce qui semble s'être passé au dessus de l'atlantique.
Le procès ne fait que commencer . S'agit il d'une erreur de pilotage, ou est ce la faute des sondes qui ne devrait pas geler. De notre coté une sortie en boite ( de nuit) entre amis en riant de notre bétise devrait régler l'affaire. Y a pas mort d'homme, tout le monde ne peut pas en dire autant...

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